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PREMIER FESTIVAL INTERNATIONAL DE ZIGUINCHOR : «Zig Fest 2010 sera un élément déclencheur d’une paix définitive en Casamance», selon la diaspora casamançaise

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En proie à une rébellion depuis bientôt trois décennies, la capitale sud du pays va abriter son premier festival international. Il se tiendra du 23 au 25 avril 2010. Un moment fort pour la diaspora casamançaise qui a débarqué, depuis hier, à Ziguinchor. Des retrouvailles, selon ces membres, qui seront, à coup sûr, des éléments déclencheurs d’une paix définitive et durable dans cette partie méridionale du Sénégal.

PREMIER FESTIVAL INTERNATIONAL DE ZIGUINCHOR : «Zig Fest 2010 sera un élément déclencheur d’une paix définitive en Casamance», selon la diaspora casamançaise
Plus que jamais décidés à redorer le blason de leur terre ancestrale dont le nom rime, depuis près de trois décennies, avec violences et affrontements entre rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) et militaires de l’Armée sénégalaise, les membres de la diaspora casamançaise sont présents, depuis hier, à Ziguinchor. Ces membres veulent jouer leur partition dans le premier festival international de leur ville, organisé par la municipalité avec à sa tête le maire Abdoulaye Baldé.
 «En venant à Ziguinchor, nous avons concocté un ensemble de programmes de développement économique et social que nous allons proposer aux autorités municipales et dont la matérialisation pourrait bien redorer l’image écornée de notre terre natale, la Casamance», dira Kébouté Cissé, membre de la diaspora casamançaise vivant en France, qui faisait face à la presse. Si, à l’occasion de ce festival, tous les atouts que la région possède seront valorisés, «Zig Fest 2010 va déclencher une paix définitive et durable en Casamance», a ajouté M. Cissé. 

Des ressortissants de la Casamance qui pensent, par ailleurs, que le sang a assez coulé dans la région. C’est la raison pour laquelle, disent-ils, «nous invitons l’Etat et le Mfdc à la table des négociations pour des discussions franches et sincères. La paix installée, nous pourrons, ensemble, amorcer le développement de la région». L’organisation d’un tel festival, selon les Casamançais, va permettre de célébrer les traditions ancestrales et de magnifier la culture casamançaise. 
Rappelons que, lors de ce festival, de grandes sommités de la musique, comme Youssou Ndour, Salif Keïta, les frères Touré Kounda, sont attendues. Un menu riche en couleur dont le coût serait estimé, selon les organisateurs, à plus de 500 millions de FCfa. 

ABDOURAHMANE THIAM 
Source L'Observateur