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Les 20 Plus Gros Mensonges Sur Karim Wade, Selon « Libérez Karim »

SénégalDERNIEREMINUTE.SN – De mémoire d’homme, jamais une personnalité n’a subi un tel lynchage médiatique. Son malheur ? Etre «le fils de» Me Wade. Il a été Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale pour l’Organisation de la Conférence islamique (Anoci). 

 

C’est le prétexte de ses déboires et du procès qui le devance sur les sommets alors qu’il fait ses armes en manutention d’aspirations populaires. Il n’en fallait pas plus pour que l’imaginaire de ses contempteurs, plus loin et pernicieux que l’humour, lui invente le titre sorcier de «ministre du Ciel, de la Terre et des Mers». 

 

 

L’emballement médiatique à son endroit a été sans précédent. L’usine de mensonges et de rumeurs concurrençait la mauvaise foi souriante de la majeure partie de la presse. Il est maintenant le prédateur aux crocs acérés pour sur(voler) le champ des avoirs du peuple. Tout ça pour un homme ? Plutôt pour un surhomme dont personne n’a entendu un éclat de voix, un jour sous le soleil sénégalais. Pourtant, Karim Wade, drapé dans le silence républicain de l’action et fusillé parce que dépeint comme l’ombre portée de son père de Président, restera l’homme le plus médiatisé de ces douze dernières années. Parler de sur-médiatisation» ne serait pas exagéré. Le cru du hit parade des 20 gros mensonges sur KMW vous est servi par «Le Pays au Quotidien». 

1. LE COUPABLE PARFAIT 
Un mot de passe pour la caverne aux splendeurs républicaines ? Non, plutôt un malheur. Cette infortune tient en un mot : SOMMET. Médias et politiques se mettront devant la porte des hauteurs pour dépeindre le parcours de Karim Meïssa Wade comme une «dévolution monarchique du pouvoir». La sentence déplace l’épicentre de perception de sa mission au nom de l’Etat du Sénégal. Le subjectivisme qui alimente l’espace politique entache sa marche d’une tâche assez importante. Chaque pas vers la réussite est une combine entre un père et un fils né politiquement avec une cuillère en or. Naturellement, il est royalement servi. Ses réalisations n’ont aucune valeur rapportées au nécessaire culte de l’effort. Karim à qui son père donne tout, doit tout rater même s’il réussit tout ! Ponts, échangeurs, entreprises et autres trouvailles ne seraient que des gâteries. « N’importe qui à sa place ferait mieux », entendait-on. Des Sénégalais en sont arrivés à cette position extrême. 

2. SENEGALAIS DE FRAICHE DATE 
« C’est seulement en 2002 que Karim Wade est devenu Sénégalais ». Abou Abel Thiam, porte-parole de la Présidence de la République, a glissé sur un terrain qui n’est pas sénégalais. Invention enfantine tirée par les cheveux ! Pas besoin de connaître le Code de la nationalité pour savoir que Wade c’est bien Sénégalais de chez nous et que Karim est né Sénégalais, comme on naît musulman par la volonté de son père, qui de surcroît était déjà président de la République en 2002. Oublions vite le pernicieux débat sur la Sénégalité. Sénégalais de naissance, Sénégalais de circonstance, Sénégalais de fraîche date et Sénégalais d’emprunt… Les Ivoiriens vont trembler en nous voyant partir sur ce terrain suicidaire. Dire du mal de Karim Wade était un des plaisirs de l’opposition. Maintenant elle est au pouvoir, il faut trouver un autre gros client et voir ailleurs. 

3. ANOCI, LE BARRAGE DU SOMMET 
Pour un sommet à prendre en charge dans le volet infrastructurel, Karim Wade comparaîtra au prétoire politique pour délit de «dévolution monarchique du pouvoir». Dans un premier temps, l’accusation le soupçonne de vouloir voguer vers le Palais sur ses toboggans et ponts, dans ses tunnels et bateaux-hôtels. Accusé à tort ou à raison, le fils de l’ancien président de la République a donc été au centre du débat depuis sa nomination à la tête de l’Agence nationale pour l’Organisation de la Conférence islamique (Anoci). Son fameux «KRIM» fait encore débat auprès des procureurs à la science ambulante et fugitive dans sa relation au réel. Les vrais, eux, cherchent la vérité dans les bottes de foin jetés aux «rumorivores» par des alchimistes d’opinion confrontés à leur propre impopularité. 

4. LE CONTENTIEUX AFFECTIF PERMANENT 
Lorsque le Pds quitte le sommet de l’Etat, Karim reste au sommet de l’imagination de ses détracteurs. Il est donc la cible qui déblaie le chemin vers la gouvernance à … langue reposée ! Parler de lui semble aussi tonifiant que la prise en charge de la demande sociale. Le contentieux affectif reste permanent, au point d’agacer des Sénégalais épris de justice. Et comme Karim est un justiciable décidé justement à prendre les mers, la terre et les airs pour déférer à la convocation des enquêteurs, point n’est besoin de faire des enflures à un processus judiciaire incompressible. Diffamé d’une part et calomnié d’autre part, l’ancien ministre d’Etat a eu des contentieux juridiques avec certaines personnes et des quotidiens nationaux. Aujourd’hui, loin des affaires de l’Etat, il est un objet de choix pour des tireurs portant l’étendard de l’éthique dans la gouvernance publique. Tout ne se fait pas tout le temps dans les règles de l’art. Il est souvent victime d’accusations grotesques, extravagantes, calomnieuses et/ou diffamatoires. 

5. UN MANDAT D’ARRET VIRTUEL 
En un clic, ça dégaine dans ce Sénégal démocratique comme dans un Far West où d’âpres rodéos se jouent. Le pistolet fumant des justiciers sans toge porte des balles du virtuel. L’une des balles de plomb les plus récentes est le «mandat d’arrêt international lancé contre Karim Wade». «L’info» barre la Une du quotidien «L’Observateur» du mercredi 31 octobre 2012. Une «exclusivité» reprise par certains sites nationaux et même internationaux avant d’être démentie par le Procureur spécial près la Cour de Répression de l’Enrichissement illicite, Alioune Ndao, dans le quotidien national «Le Soleil». Des sites d’informations ont repris ce démenti. 

6. LE MAROC, PRISON DE L’IMAGINAIRE 
Le Maroc, royaume d’affabulations sur une arrestation ! Dans sa livraison du 13 septembre 2011 le journal «Le Quotidien» titre à la Une : «Karim Wade arrêté au Maroc en possession de drogue». Une imagination qui se dope ou des sources peu fiables ? Ces accusations étaient des reprises de «Wikileaks» qui n’a pas donné de dates précises ou de détails concernant cette arrestation. Ce qui a provoqué l’ire de Karim Wade qui restait stoïque face à certaines infos fausses et diffamatoires. Au moment de la supposée « arrestation », il a vérifié « dans son agenda, il n’avait pas remis les pieds au Maroc depuis deux ans », renseigne un membre de sa sécurité. 

7. SARKOZY – KARIM 
« Karim Wade, le président du Conseil de surveillance de l’Anoci n’a pas été reçu à l’Elysée par le chef de l’Etat Nicolas Sarkozy. Après vérification sur le site de l’Elysée qui publie la liste officielle des audiences, son nom n’y figure pas », lisait-on dans une certaine presse. « C’est un montage de ses services de communication », assurait-on. Le lendemain, les auteurs de ce mensonge sont démentis par la publication de la photo officielle des deux hommes. Malgré cela, des esprits mesquins ont pu parler de … photomontage. 

8. DELITS DE FUITE … SUR PLACE 
Au lendemain des élections locales de 2009, ce même journal appartenant à Youssou Ndour, «L’Observateur», annonçait la fuite de Karim Wade après la perte de nombreuses communes par le Parti démocratique sénégalais (Pds) lors de ces élections. Autre fuite de Karim Wade annoncée toujours par «L’Observateur», c’est lors des événements du 23 juin 2011. Le journal avait écrit, ce matin-là, que le Ministre d’Etat Karim Wade n’est pas à Dakar. Dans l’édition de ce jour, à la page 8, le journaliste écrit : «Le pays brûle, Karim se pavane au Bourget». Et dans texte, il dit : «Au moment où une partie de la population affrontait les forces de l’ordre pour obliger les députés à ne pas voter la loi, le ministre d’Etat, Ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, Karim Wade, défilait au Salon du Bourget, en France…». Avant d’ajouter, dans le même texte, que : «Le mercredi 22 juin, c’est un peu après 22 heures que la notaire, accompagnée de Karim Wade et de son conseiller Cheikh Diallo, ont franchi le seuil de la porte du bureau présidentiel». Une information contradictoire qui remettait d’emblée la véracité de cet article. Karim, propriétaire du Ciel, de la Terre et de l’espace suspendu entre les deux, aurait le don d’ubiquité ! 

9. LE COURANT DE L’AFFABULATION 
L’énergie est problématique dans un contexte de rareté des ressources financières, des matières premières et de vétusté des installations. Une énergie de substitution existe : le courant de l’affabulation. Et c’est Karim Wade qui la déclenche ! Lors des manifestations contre les coupures d’électricité le 27 juin 2011, Robert Bourgi, avocat et Conseiller spécial pour l’Afrique de l’ancien Président Français, Nicolas Sarkozy, entre dans la danse. Il affirme au journal français «L’Express» s’être entretenu au téléphone avec Karim Wade dans la nuit du 27 juin 2011, vers 3 heures du matin (1heure à Dakar). Selon l’avocat, Karim Wade l’appelait pour une intervention de l’Armée française alors qu’à cette heure tardive de la nuit, les manifestations s’étaient apaisées. Une «information» qui avait aussi fait le tour journaux sénégalais. 

10. NOIR DELIRE DE BLANCHIMENT D’ARGENT 
Souleymane Jules Diop est sans doute l’accusateur numéro 1 de l’ancien ministre d’Etat, Karim Wade. Sans preuve concrète, le journaliste basé à Montréal accusait le fils d’Abdoulaye Wade de détournements de fonds, de trafic de devises, d’ouverture de comptes bancaires en Suisse, de confection de faux cachets, de tentatives d’assassinat, de menaces de mort à l’endroit des journalistes, d’association de putschistes, de prises illégales de parts de marché. Vous perdez votre souffle à suivre ces rafales ? Alors, prenez un verre d’eau plate et écoutez le verdict. Reconnu coupable par un tribunal Canadien lors du procès qui l’a opposé à Karim Wade, l’actuel Ministre-Conseiller et chef du Bureau économique de l’Ambassade du Sénégal à Bruxelles sera contraint à payer d’importantes devises en dollars à Karim Wade. 

11. SENTEL, LE FIL DE L’EXTORSION DE FONDS 
Dans l’affaire qui l’oppose au Groupe Millicom, Karim Wade a été accusé d’avoir cherché à extorquer une somme de 200 millions de dollars au Groupe Millicom à l’occasion d’une rencontre à Paris, en juin 2008, avec les dirigeants dudit Groupe, notamment de Monsieur Mark Beuls, Vice président de Millicom, le tout relativement à la licence de Sentel au Sénégal. L’article est publié par un site d’information américain (www.businessinsider.com) et intitulé «The joy of doing business in Africa : how corrupt Senegalese politicians tried to shake down Millicom for $ 200 millions». Il accuse Karim Wade et Thierno Ousmane Sy d’avoir réclamé 200 millions de dollars pour son propre compte. Cette accusation de corruption sera balayée par le directeur de Sentel lui-même, Pape Abdoul Bâ, devant un tribunal. Des parasites sur la qualité de la communication … judiciaire ! 

12. ECHOS ET TOLLE SUR FRANCE TELECOM 
L’affaire de la cession à France Télécom des 28 % de l’Etat dans la Sonatel a fait un tollé au Sénégal. Le premier accusé du pays, Karim, est encore pointé du doigt pour blanchiment d’argent. Une information publiée, le 4 septembre dernier, sur le site www.dakaractu.com, était titrée : «Cession à France Télécom des 28 % de l’Etat dans Sonatel : les grandes lignes d’un plan secret de blanchiment d’argent de Karim Wade». Une information en écho à un «Câble diplomatique» émanant de Mme Marcia Bernicat, ancien Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, qui aurait fait l’objet d’une récente divulgation par le site Wikileaks, avait soutenu le service de communication du Miccati. L’ancien et l’actuel directeur de la Sonatel continuent de rire aux éclats. 

14. LE FILS EST CHEF CUISINIER 
Au titre des interminables mensonges, il a été désigné comme le propriétaire exclusif d’un banal restaurant « Ozio », en plein centre-ville de Dakar. Une cantine où il avait un rond de serviette entre midi et quatorze heures. Le raccourci est tout trouvé dès 2002. « C’est son restaurant, il y a mis 200 millions, non plutôt 300 millions de nos pauvres francs ». 

15. UNE ACCUSATION SIGNEE SOULEYMANE JULES 
C’est le chroniqueur en ligne Souleymane Jules Diop qui a sorti cette énormité, juste quelques semaines avant la tenue du sommet de l’Oci : « Karim Wade et son ami Abdoulaye Baldé sont des homosexuels ». Le summun de la calomnie au Sénégal, c’est de porter une fausse accusation sur l’orientation sexuelle d’un individu. Abdoulaye Baldé en a été déchiré jusque dans sa chair. Karim Wade avait eu ce mot plein d’émotion : « Je suis fou amoureux de ma femme. J’aime ma mère plus que tout. Je suis complètement fou de mes trois filles. J’ai donc cinq femmes et elles suffisent à mon bonheur ». 

16. PCCI ET LE NOUVEL OBS DE FRANCE 
De jeunes investisseurs sénégalais ont mis en place l’un des plus performants centre d’appels d’Afrique (Pcci). Sans vérification préalable, le magazine français Nouvel Observateur indexe Karim Wade comme étant dans le business. Pour ne pas dire le principal bénéficiaire. Procès intenté par Karim Wade et procès gagné. 

17. ALIOU NDIAYE COMPTE DES MILLIARDS 
Le journal L’Observateur, sous la plume de Aliou Ndiaye, avait aussi écrit à sa manchette que Karim Wade a été alpagué à l’aéroport de Paris, à sa descente d’avion, avec deux gros sacs remplis de billets de banque. Soit un pactole de 40 milliards. Et Abdou Diouf, patron de la Francophonie, serait intervenu auprès de la douane française pour le libérer. Le lendemain, un démenti cinglant de l’ancien président du Sénégal remet les pendules à l’heure. Les services de communication de Karim Wade se sont rapprochés de la Bceao pour simulation. Et ce fut pour s’entendre dire : «Un milliard de francs Cfa en coupures de 10000 FCfa pèse 200 kilogrammes. 5 milliards font 1000 kilogrammes, soit une tonne. Alors que 20 milliards équivalent à 4 tonnes et 40 milliards donnent 8 tonnes. Ce qui équivaut au poids total d’un Boeing». Naturellement, L’Observateur a perdu son procès. 

18. LES AILES DE L’ACTIONNARIAT CACHE 
Selon L’Obs du 17 Avril 2012, des personnes citées dans le capital de Sénégal Airlines n’ont jamais versé un sou dans la société. De là à croire que leurs noms servent à faire du remblai en faveur de celui qui les a mis là… 

19. UN FAUX BACHELIER 
L’ancien ministre d’Etat n’a pas réussi à son baccalauréat. Un autre gros mensonge ajouté à un autre : il n’a pas voté lors de la présidentielle de 2000 qui a porté son père au pouvoir. Après le primaire à l’Ecole franco-sénégalaise de Fann, il fréquente le Cours Sainte-Marie de Hann avant d’entrer dès la seconde à l’internat dans un établissement privé français, Saint Martin, à Pontoise, d’où il sort en 1988 avec son baccalauréat. Il a voté en 2000 et était toujours derrière son père. Aly Faye, photographe personnel de Me Abdoulaye Wade témoigne : « Je vais trouver les photos ou les clichés et je vous les vendrai très cher. » 

20 LE CERCUEIL VIDE DE KARINE 
Même son épouse, Karine, ne jouit pas du repos des voyageurs vers l’Eternité. Après l’inhumation de sa femme décédée au mois d’avril 2009, Karim Wade apprend, dans les colonnes du journal «Le Quotidien», que c’est un cercueil vide qui a été enterré au Cimetière de Yoff à la place de la dépouille. « La seule fois où il a craqué, devant témoins, c’est lorsqu’il a lu ce mensonge d’un outrage sans fin », nous dit une de ses anciennes collaboratrices.

Le Mouvement Libérez Karim 

source:http://www.derniereminute.sn/les-20-plus-gros-mensonges-sur-karim-wade-selon-liberez-karim/

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