Ces temps-ci, il a été beaucoup question de la crise casamançaise qui constitue un véritable casse-tête tant pour nos autorités politiques que militaires - un véritable cancer qui continue de nous coûter un bilan lourd en vies humaines et en handicaps physiques ; sans compter un retard de développement économique et social de la région sud, du fait d’une insécurité endémique. Certes, beaucoup de choses ont été tentées, mais sans résultat significatif et durable ; et de notre point de vue, l’inefficacité des stratégies déployés jusqu’ici ne tient qu’à une absence de consensus et de solidarité sur la question ;
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Le "cessez-le-feu" noté ces dernières années en Casamance, est en en train de voler en éclats. Suite à l’attaque meurtrière de Boffa Bayottes, l’armée procède depuis hier à un reploiement de ses forces et le bombardement de la zone, selon les sources militaires citées par la presse.
"Les graves événements du 6 janvier ayant entraîné la mort de 13 Sénégalais rappellent la nécessité de suivre strictement les conseils de la rubrique Sécurité concernant les zones orange de la carte. Une opération militaire est en préparation et pourrait durer quelques jours. Par conséquent, il est formellement déconseillé de se rendre dans la zone au sud de Ziguinchor, y compris sur la RN 4 bis qui mène à la Guinée Bissao, jusqu’à nouvel ordre".
L’OBS – Le Cardinal Théodore Adrien Sarr, à la tête d’une délégation composée de l’Evêque de Ziguinchor, Paul Abel Mamba Diatta, et du président du Comité de réflexion pour le retour de la paix en Casamance, Robert Sagna, a rencontré, mardi dernier dans l’après-midi, à Sao Domingo, en République de Guinée-Bissau, une forte délégation composée de douze combattants du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance, proches du commandant en chef du maquis, César Atoute Badiate. Une rencontre qui, à en croire nos sources, s’inscrit dans la démarche de ces autorités pour le retour de la paix dans cette partie sud du pays. Le chef de l’Eglise catholique sénégalaise a également mis à profit son séjour pour mieux échanger, avec ces douze envoyés spéciaux du chef rebelle, sur les questions de la construction de routes dans la région.