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 Les personnes arrêtées au village de Toubacouta, non loin de la forêt classée de Boffa Bayotte où 14 bucherons ont été tuées samedi dernier, sont maintenant au nombre de dix huit (18). Cependant, l'identité des deux interpellés ainsi que celle des 16 qu'ils ont rejoint dans les mailles des filets de l'armée sénégalaise reste un secret. Dakaractu s'active présentement pour vous tenir informés de la situation. Il faut savoir que l'armée sénégalaise n'entend pas laisser le drame de Boffa Bayotte impuni...

Le "cessez-le-feu" noté ces dernières années en Casamance, est en en train de voler en éclats. Suite à l’attaque meurtrière de Boffa Bayottes, l’armée procède depuis hier à un reploiement de ses forces et le bombardement de la zone, selon les sources militaires citées par la presse. 

"Les graves événements du 6 janvier ayant entraîné la mort de 13 Sénégalais rappellent la nécessité de suivre strictement les conseils de la rubrique Sécurité concernant les zones orange de la carte. Une opération militaire est en préparation et pourrait durer quelques jours. Par conséquent, il est formellement déconseillé de se rendre dans la zone au sud de Ziguinchor, y compris sur la RN 4 bis qui mène à la Guinée Bissao, jusqu’à nouvel ordre".

Le Collectif des cadres casamançais (CCC) a condamné fermement le massacre horrible de 13 personnes dans la forêt de Boffa (en Casamance). Il exige à cet effet, l’ouverture d’une enquête pour punir les auteurs de cet acte barbare, le samedi dernier. Selon le président du Collectif, ils sont prêts à révéler au procureur, les noms de ceux qui sont derrière cette mafia du bois qu’il suppose être la cause de cette tuerie.

Le Collectif des cadres casamançais s’est réuni hier lundi, pour condamner le massacre de Boffa qui a coûté la vie à 13 personnes le samedi dernier. Selon le président du Collectif, Pierre Goudiaby Atépa, les auteurs doivent être traqués, jugés et punis.