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Le juge du deuxième cabinet d’instruction de Dakar ne traîne pas avec le traitement du dossier de l’ex-sénatrice libérale, Aïda Ndiongue, et relatif aux produits phytosanitaires qui devaient être livrés au Plan Jaxaay. Après avoir fini de l’inculper, au mois de décembre dernier, le juge d’instruction Samba Sall a posé un nouvel acte dans le cadre de l’instruction du dossier de Mme Ndiongue. Des sources judiciaires, jointes hier par le journal Le Quotidien, informent que le juge Sall a fait une réquisition qui s’est soldée par l’ouverture des comptes bancaires de l’ex-sénatrice libérale. D’après nos interlocuteurs, les coffres de Mme Ndiongue qui ont été ouverts sont au nombre de 7 : 5 au nom de Keur Maram Bercy et les deux autres au nom de Astou Ndiongue.
Un magot évalué à 4 milliards de francs
L’ouverture des comptes bancaires de Aïda Ndiongue révèle que ceux qui ont été préposés à cet exercice «ont trouvé d’importantes quantités de bijoux en or et en diamant». «Il y a des colliers et des bagues en diamant mais aussi des colliers sertis de diamant», soulignent encore nos informateurs. Seulement, ces derniers précisent qu’un des coffres a été trouvé vide.
Pour évaluer sommairement tout ce magot, les services d’un célèbre bijoutier de la place ont été requis. L’estimation faite par ce dernier est une valeur de 4 milliards de francs pour seulement ces comptes de Aïda Ndiongue ouverts à la Cbao.
Mais, soulignent nos sources, le juge du deuxième cabinet d’instruction ne compte pas s’arrêter à ce niveau, dans le cadre de ses enquêtes. C’est ainsi qu’il nous revient que des investigations seront menées auprès d’autres banques.
Cette affaire judiciaire, qui met en cause Aïda Ndiongue, a été déclenchée par le procureur de la République près le Tribunal régional Hors classe de Dakar. Serigne Bassirou Guèye a, en effet, fait le travail de pistage qui a abouti au placement sous mandat de dépôt de Aïda Ndiongue et de ses co-inculpés que sont Abdoul Aziz Diop, ancien directeur de cabinet du ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat d’alors, Oumar Sarr, Madou Sall, ancien secrétaire général du même ministère, Marième Bousso, ancien Agent comptable particulier (Acp) du Plan Jaxaay et son prédécesseur Amadou Ndiaye. Ces derniers ont été en fait inculpés le mardi 17 décembre 2013 par le juge du deuxième cabinet d’instruction, Samba Sall, d’escroquerie portant sur des deniers publics et de faux et usage de faux en écriture publique et privée de banque. La somme incriminée était de 20 milliards de francs Cfa et portait sur des produits phytosanitaires que des sociétés de Mme Aïda Ndiongue devaient livrer au Plan Jaxaay.
Le Quotidien