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Evaluant hier sa participation aux travaux de la commission de revue du code électoral, les techniciens du pôle de l’opposition se sont opposés à l’arbitrage du président de la République. Selon eux, la proposition de la majorité «émane de lui».
Le pôle de l’opposition est sur le pied de guerre ! A l’issue de leur participation aux travaux de la commission de revue du Code électoral, les techniciens membres du collectif des partis de l’opposition qui tenaient leur évaluation hier, se sont opposés à l’arbitrage du président de la République sur les deux points d’achoppements, pomme de la discorde entre la majorité et l’opposition. Ces derniers flairent derrière les propositions de la majorité des calculs politiciens émanant de Macky Sall.
«Nous affirmons notre refus d’avoir l’arbitrage du chef de l’Etat, qui est un chef de parti et la proposition de sa majorité émane de lui. La majorité ne propose pas une élection au niveau des villes mais une désignation», lâche le porte-parole du collectif, Fatou Sock du parti Rewmi. A l’en croire, cette proposition constitue une violation de notre Constitution qui dispose en son article 102 : «Les Collectivités locales constituent le cadre institutionnel de la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques. Elles s’administrent librement par des assemblées élues». De même, poursuit-elle, cette proposition viole «la loi que la mouvance présidentielle a fait voter le 28 décembre, dans la précipitation et l’affolement, à sa majorité mécanique. Cette loi dit : Les Collectivités locales s’administrent librement par des conseils élus au suffrage universel».
A la place du chef de l’Etat, le pôle de l’opposition propose que l’administration, le ministère de l’Intérieur, en l’occurrence, tranche le débat en se conformant aux dispositions du protocole additionnel de la Cedeao, qui exige le consensus ou le maintien du statu quo antérieur. A cet effet, Babacar Fall d’Aj-Pads (Version Decroix) propose un dialogue autour du mode de scrutin au niveau du département qui est un nouvel ordre de collectivité et le maintien du statu quo à toutes les autres sphères de collectivité.
L’opposition, qui se dit ouverte à toute initiative de médiation en vue d’un consensus, reste par contre vigoureusement campée sur sa position, tout en exigeant du gouvernement le respect du calendrier républicain. A ceux qui voudraient leur imputer la responsabilité de cette impasse, les techniciens du pôle de l’opposition indiquent avoir «tout essayé pour faire évaluer les choses», cependant il a fait face à un mur.
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SOURCE: http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/6643-revue-du-code-electoral--lopposition-recuse-larbitre-macky