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iGFM – (Dakar) Un coin du voile se lève sur la décision ferme et sans appel du juge de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) de faire venir Ibrahima Khalil Bourgi dit Bibo Bourgi à la barre ce jeudi 31 juillet, premier jour du procès de Karim Wade et ses présumés complices dans l’affaire dite traque des bien mal acquis.
Tout semble indiquer que le président de la CREI Henri Grégoire Diop a une longueur d’avance pour être aussi tranché dans la décision de faire venir à la barre un Bibo Bourgi que l’on dirait gravement malade et qui, nous dit une source, aurait montré pourtant des signes de vitalités fécondes, il y a quelques mois de cela, quand il était en liber….
Selon la même source, il y aurait plusieurs raisons «assez solides» pour amener le juge à exiger la présence à la barre de Bibo Bourgi, en dépit de la dénonciation d’un risque qui s’apparenterait à un «meurtre judiciairement programmé», comme l’aurait soutenu un des avocats de Bibo Bourgi, Me Baboucar Cissé en l’occurrence, et des alertes lancées par des experts qui auront d’abord affirmé en avril 2013 le risque de « récidive d’infarctus du myocarde et [de] mort subite» et décrit récemment une «situation alarmante» de la santé de Bibo Bourgi.
Celle d’abord de croire que Bibo Bourgi ne serait pas plus affecté que Alioune Diassé et les autres malades. Ce d’autant que Bourgi aurait montré des signes de vitalité certaine durant sa liberté provisoire. La source qui requiert l’anonymat, formelle à ce propos, rappelle avec insistance que Diassé et Bourgi ont bénéficié d’une liberté provisoire en juin 2013 pour raison médicale à la suite d’attaques cardiaques ayant nécessité un internement au pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec.
Par conséquent, les informations parues ces derniers jours dans la presse, selon lesquelles, la santé de Bibo Bourgi serait dans une situation alarmante à la suite d’un complication rénale qui a « obligé le chirurgien à poser une sonde et à reporter l’opération principale» ne changeront rien dans la conduite du procès. A moins que les experts commis pour la contre-epertise, apportent la preuve d’une situation médicale effectivement alarmante.
Jusqu’à preuve du contraire, ce procès qui aura vécu une première journée riche en délectations autour de Karim Wade et du quadri national Bibo Bourgi – il posséderait, selon une source, 4 nationalités sénégalaise, libanaise, française et italienne -, suivra le cours normal surtout que l’on indique Bibo Bourgi comme un élément essentiel du procès. L’enquête en avait pratiquement fait le cerveau du système. Le procès nous édifiera.
Pour rappel, il a été rapporté dans la presse que suite à une intervention Bibo Bourgi a contracté une bactérie «insensible» au vaccin et à la médication et qu’il a été «pris de douleurs indescriptibles suite à cette intervention». «Bibo Bourgi a en outre contracté une infection nosocomiale », a-t-on lu ces derniers jours, après que ses avocats ont déposé une nouvelle requête le 21 juillet, soit dix jours avant l’ouverture du procès de Karim Wade.
Charles FAYE
source: http://www.gfm.sn/proces-karim-wade-bibo-bourgi-element-fecond-du-proces/