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Benno bokk yaakaar résiste à sa mort programmée. La rencontre de samedi qui a fixé l’objectif de la (ré)animation après une agonie de deux ans n’en respirerait pas moins l’air d’une Cap 21 version Macky Sall.
Le rappel des troupes deBenno bokk yaakaar(Bby) opéré par Macky Sall, samedi, a l’air d’une nouvelle orientation fixée à la coalition au pouvoir. La léthargie cède la place à l’«impératif» de «dissiper les malentendus et de remobiliser les différentes forces qui composent Benno bokk yaakaar».
La relance des activités de la coalition dans un contexte lourd d’incertitudes sur une recomposition politique inévitable. L’après Locales n’augure pas une réélection facile du leader de l’Alliance pour la République (Apr) au vu des résultats quoiqu’on s’arc-boute sur une philosophie des enjeux des différents scrutins –local et présidentiel). Passé la raclée de Dakar, la capitale, il faudrait bien souder une coalition en réalité en éclats dans les faits, et théoriquement dans la continuité. La rencontre de Terrou-bi, même si elle paraît avoir dissipé les malentendus, tu les démons de la division, ramassé les morceaux cassés, n’en est pas une formule évidente pour tout arranger. Si Tanor, Niasse, les deux partons de coalitions (Benno siggil senegaal et Benno ak Tanor) et Macky au milieu, ont, à l’image, donné l’image d’une unité parfaite, il reste que la réalité dans leurs partis respectifs laisse transparaître des obstacles.
Au Parti socialiste, le cas Khalifa Sall- qui est réel puisque Tanor appelle le Président et le maire de Dakar à se parler- doit être réglé. Il ne cache pas ses ambitions en se testant avec Taxawu Dakar aux Locales et des confidences lui prêtent des intentions de lancer Taxawu Sénégal à la prochaine Présidentielle.
A l’Alliance des forces de progrès, la décision de Niasse de ne pas se présenter ou de faire présenter un candidat de son parti reste polémique. Des voix basses haussent le ton et refusent que l’Afp meure. C’est une affaire interne aux progressistes qui risque de disperser les quelque forces qui reste à l’Afp. Bby survivra-t-elle aux intérêts qui ne sont pas forcément ceux des leaders mais bien de leurs poulains ?
Au-delà de ces deux grandes formations, que reste-t-il de Benno bokk yaakaar sinon des partis qui n’ont jamais participé à une quelconque élection ou, en tout cas, ont rarement mesuré leur poids électoral. C’est en cela que la grande coquille Bby peut se révéler vide et s’apparenter à la Cap 21 (Convergence des actions autour du Président en perspective du 21ème siècle) qui, dans son caractère numérique (près de 70 partis jusqu’en 2011) laissait penser à une forteresse capable de réélire un Abdoulaye Wade face à des coalitions et partis de l’opposition diversifiés mais soudés.
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source: http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/7309-formalisation-de-la-coalition-presidentielle--macky-porte-son-cap-21