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A peine installé aux commandes de la Primature, Modibo Keita a engagé des consultations pour la formation d'un nouvel attelage gouvernemental. La nouvelle équipe, constituée de 29 membres, est marquée par le départ de sept apparatchiks, jusque-là indéboulonnables, et par l'entrée d'anciennes figures emblématiques du système ATTAu Mali, le remplaçant de Moussa Mara, le nouveau sherpa, Modibo Keita, n'a pas du tout chômé. Les tractations sont allées très vite, vendredi 8 janvier et samedi dans la journée. « La composition gouvernementale était très attendue et devait se faire avant le voyage du président Ibrahim Boubacar Keita " IBK " à Paris, samedi soir, pour participer à la marche républicaine contre le terrorisme au côté du président Hollande », a commenté un proche du palais, contacté par Les Afriques.
A l'issue de consultations, une liste de 29 ministres concoctée par le nouveau chef du gouvernement a été proposée au chef de l'Etat, lequel l'a validée. Le gouvernement Modibo I, composé de 29 membres (légèrement allégé par rapport au précédent), est fortement marqué par le départ presque inattendu de plusieurs ministres considérés jusque-là comme des pontes intouchables entre autres, le ministre de l'économie numérique et de la communication, Mahamadou Camara, un proche et fidèle allié du locataire de Koulouba (palais présidentiel), le ministre de la Défense, le sécurocrate Ba Ndao. Ce dernier laisse le fauteuil à l'inamovible Tiéman Hubert Coulibaly qui drivait le ministère des Affaires foncières et du Patrimoine Bâti. Le ministre sortant Mahamadou Camara paie pour son arrogance et son manque de courage et de vision à faire bouger les lignes.
Entrée des faucons et de grosses têtes
Le gouvernement a enregistré l'arrivée de figures emblématiques de l'ancien establishment d’ATT (Amadou Toumani Touré), notamment Choguel Maiga qui hérite du portefeuille de l' Économie numérique et de la Communication, et Mamadou Igor Diarra, banquier de profession et ex ministre de l'Energie et des Mines sous l'ère ATT. Le fringant Igor Diarra Mamadou devient le puissant argentier du pays. Réputé homme des dossiers financiers délicats, rigoureux, il aura la lourde mission de lubrifier les rapports entre les institutions internationales financières et le gouvernement malien.
Dans ce nouvel attelage, un poids lourd du parti au pouvoir, Bokary Tréta garde la main en conservant son portefeuille de ministre du Développement Rural. Les autres potentielles recrues sont Kenekoue Alias Barthélemy Togo, Dramane Dembélé, Boubou Cissé, Mohamed AG Arlef, Cheikhna Seydi Ahmady Diawara et l'égérie Diarra Raky Talla. Seul bémol, une gent féminine fort peu représentée avec 2 représentantes seulement.
La priorité de cette équipée, surnommée gouvernement de " travail et de combat ", est la reconquête immédiate du nord Mali, en proie à de récurrentes hostilités entre groupes armés et forces civiles, politiques et militaires.
source:http://www.lesafriques.com/actualite/mali-nomination-d-une-nouvelle-equipe-gouvernementale.html?Itemid=89?articleid=43175