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Comme l’ont révélé quelques journaux d’hier, l’avis du Groupe de travail sur la détention arbitraire (Gtda), commis par le Conseil des droits de l’Homme, épingle la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) et ses procédures.
Selon cet organe onusien, le procès de Karim Wade n’a pas été équitable. Sa détention devient dès lors «arbitraire». Ce Groupe de travail a adressé ses constats et conclusions au gouvernement du Sénégal. Celui-ci avait un délai de 60 jours pour répondre.
Tel n’a pas été le cas le 24 août 2014, la date butoir. Le dossier-réponse de l’Etat du Sénégal a accusé un retard de 24h. Par conséquent, «à la lumière de ce qui précède, la privation de liberté de Karim Wade est arbitraire en ce qu’elle est contraire aux articles 9 et 10 de la Dudh ainsi qu’aux articles 9 et 14 du Pdicp (Pacte international relatif aux droits civils et politiques)». Du coup, les autorités sénégalaises sont invitées à prendre les dispositions nécessaires pour libérer Karim Wade. Ce dernier vient ainsi de marquer des points sur le plan international. Les conclusions du Gtda redonnent vigueur aux avocats en charge de la défense de Wade-fils qui ont déposé un pourvoi en cassation après la condamnation de leur client à 6 ans de prison ferme et à une amende de 138 milliards de F Cfa. Sur le plan politique, les partisans de l’ancien ministre d’Etat peuvent également crier victoire. Son père Abdoulaye Wade reste dans une dynamique de «vendre» un détenu politique désigné candidat du Parti démocratique sénégalais à la prochaine élection présidentielle.
source:http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/rapport-du-groupe-de-travail-sur-la-detention-arbitraire-karim-lave-a-eaux-onusiennes
Rapport du Groupe de travail sur la détention arbitraire : Karim lavé à eaux onusiennes
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