Fast backlinks and Guest-post hosting
Selon le coordonnateur général du Mouvement du 23 juin (M23), Mamadou Mbodj, le Sénégal est encore très loin des ruptures annoncées en matière de bonne gouvernance par les tenants actuels du pouvoir. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm hier, dimanche 5 juillet, le patron du M23 a par ailleurs qualifié de «démarche antirépublicaine» le rallongement du nombre de députés (de 10 à 15) nécessaire pour constituer un groupe parlementaire.
Le Sénégal est encore très loin des ruptures annoncées dans la gestion des affaires publiques. C’est la conviction de Mamadou Mbodj, coordonnateur général du Mouvement du 23 juin (M23). Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 5 juillet, le patron du M23 a déploré la persistance des manquements et des fautes administratives sous le régime de Macky Sall. Face au journaliste Baye Oumar Guèye, le coordonnateur général du M23, relevant la non-effectivité de «la gouvernance sobre et vertueuse» promise, a expliqué l’origine de cette tare par une culture politique marquée par la prédation et l’absence de sanction de la mauvaise gestion dans les entreprises et sociétés publiques.
«La culture de prédation se nourrit précisément du manque de sanction. L’absence de sanction et la permanence de la prédation font justement que les mêmes causes produisant les mêmes effets, on se retrouve toujours dans la même situation», s’est-il désolé. Pour mettre un terme à cette situation, Mamadou Mbodj a notamment demandé la fin de l’impunité pour les personnalités épinglées par les rapports des corps de contrôle de l’Etat tels que l’Inspection générale d’Etat (Ige) et la Cour des comptes pour ne citer que ceux-là.
Par ailleurs, le coordonnateur général du M23 a déploré le rallongement de 10 à 15 du nombre de députés nécessaire pour la constitution d’un groupe parlementaire. Qualifiant l’initiative d’antirépublicaine, Mamadou Mbodj a indiqué que cette décision de l’Assemblée nationale est en deçà des attentes du peuple et qu’elle vise seulement empêcher un parti de constituer son propre groupe parlementaire.
«Le maire socialiste de la Médina, Bamba Fall, l’a dit, nous avons entendu le réquisitoire de Me Djibril War contre le Parti socialiste (Ps), Moustapha Cissé Lô a mis les pieds dans le plat. Cela semble totalement inacceptable. Ce sont des propos qui… donnent des indices sur les motifs ou les mobiles d’une action. Sur ce point de vue, je crois que c’est une démarche antirépublicaine. On ne peut pas, pour empêcher des collègues d’avoir un groupe parlementaire, initier une telle loi».
source: http://www.sudonline.sn/macky-sall-est-encore-loin-de-la-rupture_a_25254.html