FRANCOPHONIE - Les à-côtés du Sommet : Trois chefs d’Etat en colère
Si le sommet a été un vrai succès, tous les chefs d’Etat qui y ont pris part ne sont pas sur la même longueur d’onde. Il nous revient en effet que certains d’entre eux, comme le président de la Guinée Equatoriale, Théodore Obiang Nguéma, ainsi que le Président mauritanien ne sont pas du tout contents d’avoir été privés de parole.
Après le journal l'Enquête, le Président mauritanien Mouhamed Ould Abdel Aziz a boudé le reste de la cérémonie. De même que Nguéma qui estime qu’on aurait pu le laisser faire un discours même de 10 minutes. Quelqu’un qui n’était pas non plus content mais pour d’autres raisons, c’est le président Denis Sassou Nguesso qui lui considère qu’on aurait pu laisser son candidat passer, Henri Lopez en l’occurrence, au lieu de favoriser Michaëlle Jean qu’EnQuête avait présentée comme la favorite. La colère de Nguesso est d’autant pus profonde que déjà, en 2002, Henri Lopes s'était présenté contre Abdou Diouf pour le poste de secrétaire général de l'OIF (Organisation internationale de la Francophonie).