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La recherche sur le cancer donne de plus en plus de résultats performants pour le traitement et fait progresser la survie des malades. Mais le coût de la prise charge reste élevé. A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale contre le cancer, hier, dimanche 4 février, la Ligue Sénégalaise de lutte contre le cancer est montée au créneau en interpellant les Parlementaires, les invitant vivement à porter le plaidoyer de la gratuité de la chimiothérapie pour les patients. En prélude à la journée mondiale de lutte contre le cancer célébrée hier, dimanche 4 février, au niveau planétaire, la ligue sénégalaise de lutte contre le cancer a lancé le plaidoyer pour la gratuité de la chimiothérapie au Sénégal afin de soulager les malades dont le coût onéreux de cette prise en charge est difficile à supporter.
Selon la chargée de communication de la Lisca, cette question de gratuité a été débattue avant-hier lors d’un point de presse qu’ils ont organisé dans un hôtel de la place. Le nœud du problème reste le coût du protocole de la chimiothérapie difficile à supporter pour les malades et que seul l’Etat peut secourir en les aidant dans ce combat pour vaincre un mal tenace et continuer à vivre.
La question de la baisse du prix de la radiothérapie a été aussi évoquée au moment où l’Etat vient d’acquérir de nouveaux appareils ultra-modernes. Mais, la Lisca qui redoute le coût face aux nombreux malades trouve qu’il y’a encore un pas à franchir et a lancé un appel fatidique aux Parlementaires sénégalais les invitant à porter le combat pour la gratuité de la chimiothérapie a insisté la chargée de communication.
«Récemment, la présidente de la Ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA), le Dr Fatma Gueunoune avait fait une sortie montrant des signes d’impatience de voir la gratuité du traitement du cancer au Sénégal. L’oncologue avait ajouté sa voix à celles qui prônent cette gratuité déjà appliquée par plusieurs pays de la sous-région. Elle a invité les autorités du pays à intégrer cette prise en charge dans la couverture maladie universelle. » A-t-elle ajouté.
Par ailleurs, des sources de l’OMS ont établi que le cancer ou l’ensemble des pathologies qu’on regroupe sous ce nom générique, a tué 8,8 millions de personnes en 2015 et se place en deuxième cause de mortalité mondiale, après les maladies cardiovasculaires. Le paradoxe selon toujours la même source, c’est que l’on survit de mieux en mieux grâce aux progrès de la médecine, mais que le nombre de cas et de décès augmente. Parmi les facteurs responsables des cancers, le surpoids, le manque de fruits et légumes dans l’alimentation, le manque d’activités physiques, le tabac et l’alcool sont cités comme cause des tiers des maladies. La source l’OMS de conclure que 22 % des morts de cancers sont liées au tabac, premier facteur de risques.
source:http://www.sudonline.sn/les-parlementaires-invites-a-porter-le-plaidoyer_a_38203.html