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Les questions relatives aux violences basées sur le genre, aux mariages et grossesses précoces et aux Ist/Vih/Sida ont été débattues au 3ème jour du Sommet panafricain des jeunes leaders des Nations-Unies.
« Il faut travailler sur le traitement du Vih, mais nous devons accentuer la prévention », déclare d’emblée Bidia Deperthes, conseillère technique principale auprès de l’Unfpa lors d’un panel sur le Vih/Sida et les mutilations génitales organisé dans le cadre du Sommet panafricain des jeunes leaders des Nations-Unies.
Selon elle, le préservatif féminin est aussi un outil efficace. Seulement, 32 millions de préservatifs féminins ont été distribués en 2012 contre 3 milliards de préservatifs masculins. Un chiffre dérisoire si l’on sait que, selon les estimations, 10 à 14 milliards de préservatifs masculins sont nécessaires, chaque année, pour couvrir les besoins de prévention des risques associés aux activités sexuelles. Et le gap se fait surtout sentir en Afrique, alors que les zones aurifères semblent être les plus exposées au Vih/Sida. Pour le panéliste Malick Sène, secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Sida au Mali, les pays de l’Afrique plus ou moins riches en or doivent s’organiser face au phénomène.
Abandon de l’excision
«Sur environ 35 millions de malades du Sida, l’Afrique compte 23 millions dont 6 millions en Afrique du Sud, à cause essentiellement de l’exploitation minière dans ce pays ». Les panélistes ont appelé à mettre en exergue le pouvoir du football pour lutter contre le Sida d’autant plus que ce sport est devenu une industrie. Jeffrey Webb, président de la Concacaf et vice-président de la Fifa s’est servi de l’exemple des caraïbes « où c’est le sport et les armes qui restent les principales activités. Le sport a permis de promouvoir socialement et économiquement bon nombre de personnes », déclare-t-il. Pour Maimouna Yade, présidente du Réseau africain des jeunes filles et adolescentes en population et développement « le sport, qui réunit aujourd’hui des millions de jeunes dans le cadre d’évènements et d’activités culturelles, de promotion de la jeunesse, conduit à une mobilisation sociale de tous les jeunes autour d’une action tenace, à savoir la lutte contre le Vih/Sida en Afrique ».
Sur les mutilations génitales, Nafissatou Diop, conseillère principale de l’Unfpa, a soutenu qu’on peut constater « au niveau des pays que la pratique de l’excision a régressé, mais la réduction est encore un peu lente et on voudrait accélérer ce mouvement de réduction de la pratique ». Selon elle, « il faut impliquer les jeunes renforcer leurs capacités pour qu’ils se mettent debout contre ces pratiques qui n’ont pus leur place dans le processus de développement du continent africain ».
Amadou DIOP