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La Journée mondiale de lutte contre le Paludisme placée sous le thème , "Investir dans l'avenir, vaincre le paludisme", a été célébrée au Sénégal hier, vendredi 25 avril 2014, à Richard-Toll, à l'instar de la communauté internationale. Si les efforts consentis par les autorités étatiques et les organismes internationaux ont abouti à des résultats probants - le taux de prévalence qui était de 5,7% à l'échelle nationale a été réduite à 3% -, il n'en demeure pas moins qu'il reste encore beaucoup à faire pour l'éradication du paludisme.
Sur plus de 200 millions de cas de paludisme recensés à travers le monde, environ 627 000 décès ont été notés en 2012. Pourtant au Sénégal, certaines études révèlent que moins de 20 cas sont notés sur un échantillonnage de 1000. Un résultat probant qui découle de la multiplication des efforts consentis par le gouvernement et les organismes internationaux à travers des programmes de lutte contre le paludisme. Ces avancées notoires cachent toutefois des disparités qui existent entre les différentes régions.
Au moment où l’indice de prévalence au niveau national est réduite jusqu’à 3%, les régions comme Kédougou, Kolda, dépassent largement ce taux de prévalence palustre, en avoisinant respectivement les 14% et 12%. Par contre, les régions de Saint Louis et de Sédhiou enregistrent moins de 1% d’enfants testés positifs, selon les résultats provisoires de l'Enquête démographique et de santé à multiples indicateurs (Eds-Mics 2010-2011).
Pour l’Agence nationale de la Statistique et de la démographie (Ands), le pourcentage d’enfants avec une infection palustre est presque trois fois plus élevé dans les milieux ruraux que dans les milieux urbains, soit 4% contre 1%. Ces disparités assez élevées entre les régions montre ô combien l’urgence d’harmoniser les interventions institutionnelles en procédant à un ciblage des interventions.
Ainsi, force est de reconnaitre que les défis sont majeurs pour la réduction du taux de morbidité jusqu’à atteindre le seuil. Pour ce faire, il est impérieux de mettre davantage l’accent sur les politiques préventives, notamment la distribution de moustiquaires dans les ménages et des médicaments antipaludéens. Selon l' Enquête démographique et de santé, 63% des ménages possèdent au moins une moustiquaire imprégnée d’insecticide (Mii). «A Dakar, 37% des ménages en possèdent ; Kolda, 95%.
A Kédougou où la prévalence est plus élevée, 94% des ménages possèdent une Mii. Idem pour Sédhiou. Selon les enquêteurs, la disponibilité de moustiquaires Mii dans les ménages a triplé durant les cinq dernières années. Elle était de 20% lors de l’Eds de 2005 », souligne le rapport.
En plus de Kédougou et de Kolda, on note d’autres zones chaudes à Dakar, notamment en banlieue (Pikine et Guédiawaye) dont les centres de santé et districts ne désemplissent pas pendant la période hivernale. Ce phénomène peut s’expliquer par la présence des eaux stagnantes dans ces zones, sans compter qu' en plus des inondations, l’assainissement est quasi inexistant de même queles opérations de pulvérisation pour réduire de façon drastique la population de moustiques
SOURCE: http://www.sudonline.sn/les-defis-qui-attendent-les-acteurs_a_18612.html