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EBOLA - En contact avec le malade guinéen : 67 personnes sous surveillance

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ébola

Le risque est encore très élevé pour le Sénégal concernant la menace ébola. C’est l’avis du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck qui faisait hier le point avec les membres de la Commission santé et social de l’Assemblée nationale sur l’épidémiologie, les actions de ripostes et la gestion des cas de l’épidémie à virus ébola.

Le Sénégal n’a pas encore fini avec le jeune étudiant guinéen qui a importé le virus ébola à Dakar. Les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale ont dénombré 67 personnes contact dont 34 membres de sa famille vivant toutes dans la maison où il a séjourné aux Parcelles assainies. Et aussi 33 autres personnes contact issues du personnel soignant. Ce chiffre a été annoncé par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, au cours d’une séance d’informations avec les députés, organisée par la Commission santé et social de l’Assemblée nationale.

 

Toutefois, le ministre rassure que toutes les 67 personnes font l’objet d’une surveillance quotidienne. «Nous procédons tous les matins et tous les soirs à un suivi. Nous surveillons leurs températures et nous guettons le moindre signe extérieur du virus pour procéder à l’isolement. Et cela va durer 22 jours», informe Dr Abdoulaye Bousso, Conseiller technique N°2 au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Et pour ne pas vivre encore une situation de psychose, le ministre de la Santé a annoncé une batterie de nouvelles mesures. «Désormais, nous envisageons d’équiper tous les infirmiers se trouvant dans les centres et postes de santé de gants et de masques pour les protéger d’éventuels cas», souligne-t-elle.

 

 

«Des Guinéens continuent de franchir les frontières»
Les députés, venus assez nombreux écouter Awa Marie Coll Seck et son staff, ont salué le travail abattu jusque-là par les services du ministère. Mais les élus ont exprimé des inquiétudes par rapport à la gestion des frontières. Et ce sont les parlementaires originaires des régions frontalières avec la Guinée à savoir Kolda, Kédougou et Tambacounda qui le font savoir. 
Ils ont demandé au ministre de la Santé de prendre encore des mesures exceptionnelles au niveau des frontières. «Des échos nous parviennent tous les jours depuis ces régions que les Guinéens continuent de rallier Tamba, Kolda ou Kédougou à l’aide de motos Jakarta et cela constitue une menace sérieuse pour le Sénégal. Cela risque d’annihiler tous les efforts que vous êtes en train de faire depuis le début de cette épidémie à virus Ebola», prévient un député originaire de Tambacounda. Awa Marie Coll Seck a tenu à les rassurer soulignant qu’à ce propos, son collègue de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo s’était rendu à Kolda dernièrement. «Une unité mixte de la gendarmerie et de l’Armée patrouille actuellement la zone et cela, en plus du dispositif mis en place au niveau des passages formels. Un camp a également été mis en place par les services de santé de l’Armée pour isoler les Sénégalais ayant séjourné en Guinée», explique-t-elle. Certains députés, visiblement pas du tout rassurés par ce dispositif, ont émis le souhait de voir le ministre de l’Intérieur et celui des Forces armées expliquer les mesures prises pour la gestion de ces frontières face à ébola.

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source:http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/7271-ebola-en-contact-avec-le-malade-guineen--67-personnes-sous-surveillance