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Ebola : Le Sénégal appelé à ouvrir un corridor humanitaire

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ébola

La plupart des compagnies aériennes ont interrompu leurs vols vers les trois pays les plus touchés par Ebola, ce qui complique la tâche de ceux qui luttent contre l’épidémie. Alors que des experts soulignent l’importance d’une bonne prise en charge des patients sur le terrain –  complément indispensable à la recherche de traitements et vaccins –, la communauté humanitaire basée à Dakar a en effet besoin d’un corridor pour acheminer son aide.

Depuis trois semaines, le Sénégal a fermé ses frontières terrestres, maritimes et aériennes aux trois pays les plus touchés par la fièvre Ebola. Si les humanitaires engagés dans la lutte comprennent ces mesures, celles-ci posent en retour d’autres problèmes particulièrement graves.

 Car la communauté humanitaire a besoin de Dakar comme base régionale pour pouvoir acheminer dans les trois pays touchés les équipes médicales obligées de faire des rotations, le matériel et l’aide alimentaire urgente. Tous les bureaux régionaux des organisations de l’Onu, ainsi que des Ong comme Msf, sont en effet installés à Dakar.
Négociations en cours
Selon plusieurs sources, des négociations sont en cours avec le gouvernement pour voir dans quelle mesure le Sénégal pourrait assouplir ses restrictions et ouvrir un corridor humanitaire. «Jusqu’à présent, on nous refuse la possibilité d’opérer à partir de Dakar, on nous renvoie vers d’autres pays. Or nous avons besoin de positionner ne serait-ce qu’un avion à Dakar qui puisse faire des allers-retours assortis bien entendu des précautions sanitaires afférentes», explique un expert onusien. Et d’insister : «Il faut bien comprendre que nous sommes engagés dans une véritable course contre la montre, les défis logistiques sont gigantesques. Nous avons aussi besoin, au plus vite, de la solidarité des pays africains, et surtout de celle du Sénégal».
Contre Ebola, l’importance de la prise en charge sur le terrain
Deux cents experts se réunissaient à Genève les 4 et 5 septembre sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour faire le point sur les traitements actuels contre Ebola. Mais face à l’épidémie, «le traitement médicamenteux est un atout, mais ça n’est pas l’essentiel», souligne Bernadette Murgue. La directrice adjointe de l’Institut de microbiologie et des maladies infectieuses de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) pointe également l’importance de la prise en charge des patients sur le terrain : les infrastructures, le personnel médical, ou encore le simple fait de parvenir à nourrir les personnes prises en charge.
Une rencontre était prévue vendredi après-midi à la Primature pour réfléchir sur les conditions à mettre en place pour l’ouverture d’un corridor humanitaire au Sénégal, a annoncé Dr Abdoulaye Bousso, Conseiller technique N°2 au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Le Sénégal étudie la requête
Hier, les responsables du ministère de la Santé étaient en réunion à la Primature «pour réfléchir sur les conditions de l’ouverture d’un corridor humanitaire au Sénégal». 
En fermant ses frontières, le Sénégal empêche aux associations humanitaires d’accéder dans les zones où il y a la maladie. «Le pays a été interpellé pour ce corridor et tant que la maladie n’est pas réglée dans la sous-région, nous ne serons pas à l’abri», explique Dr Abdoulaye Bousso, Conseiller technique N°2 au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Il ajoute : «Tout le monde est d’accord qu’il faut ouvrir ce corridor mais en nous donnant le maximum de sécurité de telle sorte que les personnes qui viennent au Sénégal n’entraînent pas un risque», prévient Dr Bousso.
Le Sénégal a décidé depuis le 21 août de fermer à nouveau ses frontières terrestres avec la Guinée, «compte tenu de l’évolution de la fièvre hémorragique à virus Ebola, qui pose un problème de santé publique de portée mondiale». Des organisations humanitaires qui veulent faire de Dakar une base régionale pour pouvoir acheminer dans les trois pays touchés les équipes médicales obligées de faire des rotations, le matériel et l’aide alimentaire urgente, ont invité le Sénégal à ouvrir un corridor humanitaire. Il faut savoir que tous les bureaux régionaux des organisations de l’Onu, ainsi que des Ong comme Msf, sont en effet installés à Dakar

Avec Rfi.fr et Aps

source:http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/item/34740-ebola--le-s%C3%A9n%C3%A9gal-appel%C3%A9-%C3%A0-ouvrir-un-corridor-humanitaire