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Awa Marie Coll seck, ministre de la Santé, a fait le tour de la capitale pour partager sa fierté et rendre hommage aux services de santé qui ont réussi à guérir le malade guinéen atteint d’Ebola.
Elle a bravé la chaleur dakaroise pour aller au contact de la population. En scène depuis l’apparition du cas importé de maladie à virus Ebola au Sénégal et qui a été guéri, le ministre de la Santé a sillonné les rues de la capitale pour rassurer les populations. Ebola est anéanti. Et elle a le sourire pour le dire et sortir les mots apaisants après quelques jours d’inquiétudes.
En tournée à Nabil Choukair, au district sanitaire des Parcelles assainies et à l’hôpital Fann, Awa Marie Coll Seck savoure cette victoire contre Ebola. Elle dit : «Je suis fière d’être ministre de la Santé». Elle a rendu publiquement hommage «aux personnels de tous les centres de santé qui ont eu de près ou de loin, à participer à l’assistance médicale du guinéen Mamadou Aliou Diallo». Les hommages vont au centre de santé Nabil Choucair qui avait reçu le malade en premier. Et à l’hôpital Fann qui a sorti la recette miracle pour sauver Mamadou Aliou Diallo.
A travers le traitement de ce cas, le Sénégal a accumulé beaucoup d’expériences. «On a beaucoup appris à travers cette expérience, car c’est une maladie que nous ne connaissions pas. Du temps où j’enseignais, on parlait de maladie hémorragique, mais ça se limitait au Congo. Quand l’épidémie s’est déclarée dans la sous-région, on se préparait en matière d’équipement et tout, mais on se disait toujours : ‘’Ça n’arrive qu’aux autres ‘’», dit-elle.
Du haut de son expérience professionnelle, elle insiste sur la capitalisation de toutes ces expériences : «On ne doit pas sortir de cette expérience sans bagage!». Bien sûr ! Depuis ce cas, le Sénégal a réussi à maintenir son dispositif de surveillance pour éviter l’arrivée d’autres cas au Sénégal.
Le service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann a reçu les honneurs. Elle a salué la bravoure du corps médical de ce centre et a étalé toute sa fierté. Les félicitations se confondent aux remerciements. «Il existe des pays où le personnel de santé a été le premier à fuir. Je suis au courant de toutes les difficultés parcourues, particulièrement concernant les personnes en contact avec le malade… moi-même, j’ai été surnommée madame Ebola… », sourit-elle. Elle est heureuse. Soulignant qu’il ne faudrait sous aucun prétexte baisser les bras, Awa Marie Coll Seck insiste sur la prévention : «On a gagné une bataille, pas la guerre. L’épidémie est encore présente dans la sous-région. Demain est un autre jour, soyons prêt.»
Malgré le miracle provoqué par la médecine, elle soutient que la guérison du jeune guinéen résulte du bras divin. En revanche, elle a promis un renforcement du personnel de l’hôpital Fann. Elle annonce que 30 personnes bénéficient d’une formation pour prendre en charge cette pathologie. Mieux : 3 stagiaires contact du malade guéri seront recrutés pour services rendus à la Nation.
source:http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/7325-awa-marie-coll-seck--on-mappelle-mme-ebola