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L’atelier de plaidoyer sur la «promotion des droits des personnes vivant avec le Vih», organisé hier au siège du Groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (Geep), a permis aux participants de constater beaucoup de défis à relever pour le bien être de ces groupes vulnérables.
Promouvoir les droits des personnes vivant avec le Vih est une impérieuse nécessité pour les acteurs de la réponse, si on veut réduire les nouvelles infections au Sénégal. Des réflexions dans ce sens ont eu lieu hier, dans les locaux du Groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (Geep). C’est à travers un atelier de plaidoyer sur la «promotion des droits des personnes vivant avec le Vih au Sénégal», que les différents acteurs conviés, ont échangé sur les moyens de protection de ces groupes vulnérables.
A cette occasion, Dr Safiatou Thiam, Secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) a noté que, malgré tous les efforts consentis, force est de constater que des défis persistent. «De récentes études sur les droits humains ont montré que le Vih continue de causer des désagréments à certaines personnes infectées et/ ou affectées. Elles continuent d’être rejetées ou s’auto-excluent par crainte d’être stigmatisées par leurs familles ou au niveau de leur lieu de travail. Les effets de la stigmatisation et de la discrimination constituent sans nul doute, un frein notoire à l’accès universel aux soins et auxtraitements. Ils entretiennent la vulnérabilité face à l’infection», a-t-elle dit.
Pour Dr Thiam, certains évoquent des atteintes psychologiques, des préjudices d’ordre économique, social, physique pour expliquer le Vih. Pour réussir aujourd’hui la riposte contre le Sida, Dr Safiatou Thiam mise sur le respect de la dignité humaine, de la vie privée, du consentement libre et éclairé des personnes vulnérables ainsi que la confidentialité des informations relatives à leur statut sérologique. «L’atteinte de l’objectif zéro nouvelle infection, zéro décès, zéro stigmatisation requiert de s’approprier et de soutenir les programmes de prévention et de traitement, mais aussi de promouvoir les droits humains. C’est un droit prioritaire dans notre stratégie qui permettra de lutter contre toutes les formes de discrimination et de stigmatisation», soutient-elle.
Aussi, l’occasion est-elle saisie pour échanger sur la problématique de l’accès à des services adaptés pour les adolescents et les jeunes vivant avec le Vih qui ont des besoins spécifiques. Dr Thiam indique qu’une meilleure prise en charge de ces derniers fait partie de la promotion de leurs droits.
Amadou Moustapha Dia, président du Réseau national des associations des personnes vivant avec le Vih, opte lui, pour la mise en place d’un environnement favorable qui, à ses yeux, permettrait à ces personnes d’être visibles.
Cet atelier s’inscrit dans la mise en œuvre d’un axe stratégique prioritaire du plan 2014-2017. Il vise la protection des droits des personnes vivant avec le Vih et ambitionne de mieux cerner les facteurs de réussite d’une application efficace de la loi sur le Vih.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Source:http://www.lequotidien.sn/new/index.php/component/k2/item/1495-sida-droits-des-personnes-vivant-avec-le-vih-beaucoup-de-defis-restent-a-relever.html
Sénégal - SIDA - Droits des personnes vivant avec le Vih : Beaucoup de défis restent à relever
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