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Vaccin contre Ebola : Dakar, capitale de la recherche

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ébolaDakar va réunir plusieurs pays de la sous-région les 19 et 20 janvier prochains, pour réfléchir sur un vaccin contre le virus Ebola. Le ministre de la Santé en a fait l’annonce hier, à l’occasion d’une visioconférence sur le suivi et le partage d’expériences entre elle et les ministres de la Santé du Nigéria, de la Mauritanie et des responsables médicaux de la Guinée Bissau, du Mali et de la Gambie.

La maladie à virus Ebola hante toujours le sommeil des autorités médicales du Sénégal et des pays de la sous-région. Mais dans une perspective de trouver un remède au mal, Dakar va être la capitale de la Recherche les 19 et 20 janvier prochains, en ce sens qu’elle va réunir plusieurs pays de la sous-région, pour réfléchir sur un vaccin curatif. Sous la coordination du Professeur Souleymane Mboup, virologue à l’hôpital Aristide Le Dantec et par ailleurs coordonnateur du Réseau ouest africain de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme (Wanetam), cette rencontre se veut un lieu d’expression de la science médicale. 

Selon le ministre de la Santé et de l’Action sociale qui a donné la nouvelle hier, il y a beaucoup d’espoir par rapport à cette rencontre, qui verra la participation de l’Organisation ouest africaine de la Santé, de la Fondation Gates, de la Banque mondiale, de la Coopération allemande, mais également de beaucoup de groupes internationaux. 
Pr Awa Marie Coll Seck s’exprimait, à l’occasion d’une visioconférence à Dakar, sur le suivi et le partage d’expériences entre elle et les ministres de la Santé du Nigéria, de la Mauritanie et des responsables médicaux de la Guinée Bissau, du Mali et de la Gambie. Une visioconférence placée sous le signe d’une stratégie de prévention contre le virus, organisée par la Banque mondiale. 
La modératrice de la rencontre, Véra Songwe, Directrice des opérations de la Banque mondiale au Sénégal, a ainsi jugé de l’opportunité d’une telle rencontre dans la mesure où l’intensité dans la lutte contre le virus a semblé diminuer dans nos pays. Alors que, pense-t-elle, c’est justement en ce moment que les campagnes de prévention devaient gagner en intensité, surtout que le virus rôde encore dans les environs, notamment en Sierra Léone où il y a toujours des foyers actifs. Avec 20000 cas et un peu plus de 8000 morts entre la Sierra-Léone, la Guinée et le Libéria, Mme Songwe recommande aux pays touchés ainsi que leurs voisins de ne pas baisser la garde et de rester vigilants, pour ne pas être surpris une seconde fois. 
Venu partager l’expérience du Sénégal en compagnie du Directeur général de la Santé, du médecin chef de la région de Dakar, du chef du Service national d’éducation et d’information pour la santé (Sneips) ou encore du Coordonnateur adjoint du Centre d’opération d’urgences, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a rappelé les efforts fournis par l’Etat du Sénégal pour guérir le seul cas qu’on a importé. Elle a aussi rappelé que personne, pour le moment, n’a la solution d’où l’importance de la rencontre sous-régionale, qui permet d’apprendre des autres. «Il y a encore des cas et il est important de rester vigilants. Un cas importé peut se passer à tout moment», a insisté Awa Marie Coll Seck. A propos d’expériences, celles du Sénégal étaient très attendues, mais Pr Seck a reconnu que notre pays a beaucoup appris du Nigéria. Un pays, qui a aussi enregistré un premier cas d’Ebola à Lagos le 20 juillet dernier. Ce qui avait laissé craindre les pires scénarios catastrophe dans la mégalopole de plus de 20 millions d’habitants, aux infrastructures médicales en piteux état. Mais, grâce à une réaction rapide et efficace des autorités, l’épidémie a été contenue rapidement et n’a fait que 20 victimes, dont 8 sont mortes, dans ce pays de plus de 170 millions d’habitants, le plus peuplé d’Afrique.

Des Cdc en Afrique 
Aussi, près de 900 personnes potentiellement à risque ont été suivies à Lagos et à Port-Harcourt. Ce travail de fourmi a été possible dans une ville comme Lagos grâce à un dispositif d’urgence existant, destiné à la lutte contre la poliomyélite, immédiatement adapté à l’Ebola, et à l’expertise de spécialistes des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (Cdc), déjà présents au Nigeria. Un ex-ministre de la Santé du Nigéria, qui a participé à la visioconférence, a confirmé ces révélations du Pr Seck, tout en théorisant la mise sur pied des Cdc dans le continent, pour mieux faire face à des maladies comme Ebola. Onyebuchi Chukwu a estimé qu’il est temps de disposer de bureaux Cdc dans des capitales africaines comme Lagos, Kigali Abidjan, Johannesburg ou encore Addis-Abeba.
La Mauritanie, la Guinée Bissau, le Mali et la Gambie, qui ont également participé à la rencontre ont rappelé les axes sur lesquels ils ont mis l’accent soit pour éviter de nouvelles infections, soit pour éviter un premier cas. Mais à la lecture des expériences des uns et des autres, il est ressorti que la communication et la sensibilisation des populations ont occupé une grande place, dans leur stratégie nationale de prévention du virus Ebola.

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source:http://www.lequotidien.sn/new/index.php/component/k2/item/2302-vaccin-contre-ebola-dakar-capitale-de-la-recherche.html