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Pour la dépollution de la baie de Hann, l’Etat veut passer à la vitesse supérieure. Après avoir réalisé les études techniques, sociales et environnementales, les services de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) sont en train de rédiger les dossiers d’appel d’offres qui devraient être disponibles avant la fin de ce mois. Selon le Dg de l’Onas, Alioune Badara Diop, le début des travaux est fixé en juin 2015.
L’Etat veut en finir avec la pollution qui prévaut dans la baie de Hann. Un atelier à l’initiative de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) a ainsi réuni patrons d’industries et tutelle afin de définir «le pré-traitement des effluents industriels». Pour rassurer les populations de Hann, le directeur général de l’Onas annonce le début des travaux à partir de juin prochain.
Devant le secrétaire d’Etat à l’hydraulique rurale, Diène Faye, et une assemblée composée d’industriels, Alioune Badara Diop précise : «L’objectif que la tutelle nous a assigné, c’est de lancer les appels d’offres durant le premier semestre de l’année 2015 pour commencer les travaux durant le second semestre de cette même année. Et nous nous attelons à respecter ce timing.»
Fruit du Plan directeur d’assainissement de Dakar, le projet de dépollution de la baie de Hann devra mobiliser pas moins de 79 milliards de francs Cfa. Toutefois, la phase prioritaire que l’Onas entend dérouler va nécessiter 40 milliards de francs Cfa. Malgré cela, M. Diop jure la main sur le cœur que «l’Etat va travailler pour réaliser la consistance concernant tout le système d’assainissement de la baie de Hann».
Pour le financement des travaux, les deux partenaires de l’Etat du Sénégal vont décaisser 50 millions d’euros, soit 32,5 milliards de francs Cfa en guise de prêt. A ce titre, l’Agence française de développement (Afd) va débourser 30 millions d’euros, soit 19,5 milliards, dont une subvention de 2,5 millions d’euros, soit 1,6 milliard pour les études, l’assistance technique, l’acquisition des matériels et le renforcement des capacités tandis que la Banque européenne d’investissement (Bei) allouera 20 millions d’euros, soit 13 milliards.
Par ailleurs principal objet de la rencontre, le système pré-traitement des rejets connaît un retard. En effet, dans l’exposé dévoilé par Pape Samba Diop, coordonnateur du projet au niveau de l’Onas, il y ressort que seulement deux entreprises sur une centaine respectent le système de pré-traitement au niveau de la baie. D’ailleurs, M. Diop ne manquera pas de souligner que les entreprises sont responsables entre 97% et 99% de la pollution au niveau de la baie de Hann. «L’objectif de l’atelier d’aujourd’hui, c’est d’échanger sur les techniques de pré-traitement des rejets. Nous allons avec nos partenaires amener ici un expert qui va leur expliquer les différents processus suivant les types d’industries et la taille des industriels», explique Alioune Badara Diop.
A noter que les ouvrages à construire dans le cadre du projet sont 7 stations de pompage, un intercepteur de 15 km, des réseaux secondaires et tertiaires de 45 km, plus de 10 mille branchements domiciliaires, un assèchement du canal 6. Enfin, pour le traitement et le rejet, le programme aura besoin d’une station d’épuration de 25 m3 par jour et un émissaire en mer de 3 km.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
source:http://www.lequotidien.sn/new/index.php/component/k2/decision-enfin-la-depollution-de-la-baie-de-hann.html
Décision : Enfin la dépollution de la baie de Hann
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