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L’Onusida annonce un objectif ambitieux pour la période 2016-2021 : mettre fin à l’épidémie du Vih d’ici 2030. Depuis hier et jusqu’à ce soir, des hommes politiques, des professionnels de santé et la Société civile se rencontrent à Dakar pour la consultation régionale de l’Onusida pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Depuis hier, à Dakar, la Direction régionale de l’Onusida discute des méthodes à employer pour endiguer l’épidémie du Vih d’ici 15 ans. L’organisation espère des résultats probants pour 2030 : aucune infection, aucun décès et aucune discrimination liés au virus du Sida. «Il n’y a pas d’arme fatale pour supprimer le Vih, mais il existe des outils pour le contrôler», explique Mamadou Diallo, directeur du bureau régional Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Onusida. Selon lui, «il n’est pas possible de faire disparaître le Sida, mais on peut au moins endiguer la propagation du virus».
La stratégie des trois 90
Pour cela, une méthode radicale a été évoquée : la stratégie du 90-90-90. L’organisation souhaite que 90% de la population mondiale soient dépistés d’ici 2020, que 90% des personnes diagnostiquées séropositives prennent un traitement et 90% des personnes sous traitement ne puissent plus transmettre le virus. Aujourd’hui, 80% des Sénégalais n’ont pas effectué de tests de dépistage et 30% des Sénégalais diagnostiqués séropositifs n’ont pas de traitement.
Afin d’atteindre cet objectif rapidement, l’Onusida met en avant trois méthodes. La première consisterait à multiplier les missions d’information sur le terrain, en lien étroit avec les associations et les collectivités locales pour avertir la population. Dans un deuxième temps, l’organisation préconise d’augmenter le nombre de tests de sérologie. La dernière solution, pour accélérer la lutte contre le virus, serait de produire les antirétroviraux directement au Sénégal. Cela permettrait de réduire le coût du traitement et d’améliorer l’accès aux soins pour les personnes les plus défavorisées. «Le Sénégal serait un bon candidat», estime Luiz Loures, directeur adjoint de l’Onusida. «Ici, il y a une bonne production pharmaceutique et de bonnes compétences en matière de santé.»
«Il faut appliquer au Vih ce que le Sénégal a fait avec Ebola»
Pour le ministre ghanéen de la Protection sociale et des droits humains, John Alexander Ackon, le financement de ces mesures risque d’être compliqué car «Ebola a mobilisé beaucoup de moyens». Mais selon lui, «cela n’empêche pas d’investir pour se battre contre le sida».
Safiatou Thiam, directrice du Conseil national de la lutte contre le Sida (Cnls), propose de prendre le Sénégal en exemple : «Il faut appliquer au Vih, ce que le Sénégal a fait avec Ebola. Toutes les dispositions ont été prises et le travail a été si efficace qu’aucun cas n’a été enregistré dans le pays alors que les frontières sont restées ouvertes.»Stagiaire
source:http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/lutte-contre-le-vih-stopper-la-propagation-du-sida-d-ici-15-ans
Sénégal - Lutte contre le Vih : Stopper la propagation du Sida d’ici 15 ans
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