Account
Please wait, authorizing ...
Not a member? Sign up now
×

Sidebar

23
Sam, Nov

Idy, Wade et Macky entre attaques et contre-attaques : Le trio libé-râle

POLITIQUE
Outils
Vos reglages
  • Plus petit Petit Moyen Grand Plus grand
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

Fast backlinks and Guest-post hosting

politique

La corrida libérale est lancée.  Idy, Wade et Macky se retrouvent sous d’autres postures et dans un autre contexte. Attaques, contre-attaques et déballages. Ça râle et ce sont d’au­tres retrouvailles libé-râle.

Abdoulaye Wade a averti dans Le Monde : «Mon retour est hautement politique.» Dans un trio composé d’un ex-opposant d’un quart de siècle et Président pendant douze années pleines d’intrigues du Palais, de petits manœuvres fratricides, infanticides et parricides, un Cv vierge n’a pas de place. Après deux fils (Macky Sall et Idrissa Seck) contre un père (Wade), c’est aujourd’hui un fils (Seck) et un père (Wade) contre un autre fils (Macky). 

La «haute politique» du leader du Pds, pour une mobilisation populaire, n’a rien à voir avec celle de Napoléon qui «n’est que le bon sens appliqué aux grandes choses». Ici, il n’y a pas de place pour des initiés.
Idrissa Seck, qui est sorti indemne (?) de ce duel à mort avec Wade pour avoir retrouvé la vie civile et politique, n’est pas non plus un «grand commençant» de la politique. La basse politique matinée de déballage et secrets d’Etat mortels pour un chef d’Etat lui confère un statut de membre du «carré de la ruse» politique. Rien de surprenant pour un «fils» déclaré ! Tout comme Macky Sall, donné pour mort au lendemain de son éviction du Perchoir, a dû certainement apprendre des leçons de vie politique de son «maître» autoproclamé. Sa «magie» -n’est-ce pas Wade qui disait je ne sais pas par où Macky est passé ?- de se faire accepter et de s’asseoir à la place de «l’aîné», successeur pronostiqué par les spécialistes, est une preuve de maturité politique

La corrida libérale
Voilà donc trois membres d’une famille appelée Pds qui se retrouvent aujourd’hui sous divers statuts. C’est le cercle de la haute politique qui a mis à la retraite d’autres politiques blanchis sous le harnais (Niasse et Tanor). Ce trio ne chante pas la même chanson, mais joue chacun sa partition entre la quête (Idy) et la reconquête (Pds) et la conservation (Macky) du pouvoir. C’est parti pour une corrida libérale. Il ne s’agit pas ici de faire le matamore, mais d’être le matador. Et surtout de prendre le taureau par les cornes car dans la haute politique, la faute politique est (en général) impardonnable.

Ne jamais vendre la peau de l’ours Seck...
«Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué», dit-on. Idrissa Seck a été donné pour presque mort pour avoir perdu nombre de ses lieutenants, recrutés par l’Alliance pour la République (Apr) et Macky Sall. Mais il faut se rendre compte qu’il vaut mieux laisser l’ «ours» Seck dans sa cage que de réclamer ses hurlements et ses morsures qui ont le don d’installer la peur dans le camp adverse. L’on a souvent lu le silence -pas nouveau d’ailleurs- du leader de Rewmi comme une «capitulation» et parfois une «erreur politique». Peut-être. Et surtout au vu des résultats de la Présidentielle de 2012. Mais l’on oublie aussi que la vie ou la mort politiques dépendent du contexte de l’espace politique et du comportement de l’électeur ou du citoyen tout court. 

Wade perturbe le sommet et le sommeil du pouvoir
L’on a souvent conçu également la «retraite» de Wade à Versailles comme une volonté de tuer son parti, avec «l’absence d’un leader capable de fédérer tout le monde», pour reprendre ses propres mots dans l’entretien avec lemonde.fr. Mais la seule annonce du retour de l’ancien Président a fait sauter le sommet du pouvoir et coupé le sommeil au parti au pouvoir. Le porte-parole de l’Apr et secrétaire général du gouvernement a semblé minimiser cet évènement, mais au fond, c’est la psychose de l’occupation physique et médiatique de la politique qui dérange. Surtout, si un Ché, qui doit son nom à son caractère révolutionnaire, estime que le seul accueil qui vaille pour Abdoulaye Wade, c’est l’article 80, c’est que Moustapha Fall refuse l’évolution de la démocratie. 

Sall Macky-lle sa réplique 
Macky Sall pourra-t-il faire face à ce premier exercice de la «haute politique» ? Là où ses hommes tirent à tout-va, lui préfère prendre de la «hauteur politique». Interpellé hier sur les retours de Idrissa Seck et de Abdoulaye Wade, le président de la République a fait valoir son rang. «Vraiment, je ne suis pas dans les choses de la rue publique, je suis dans la République. Je ne fais pas de politique ici», a-t-il esquivé en marge de la célébration de la journée de la Terre. Politiquement correct, mais cela n’enterre pas le débat et la polémique. En fait, c’est moins la brièveté de ses mots que leur signification qui compte. Il s’agit bien d’une réplique à petite phrase révélatrice d’un combat. La «rue publique» qu’il attribue indirectement à ses adversaires est une allusion à Wade qui veut mobiliser ses troupes jusque sur le boulevard De Gaulle. 

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

source: http://www.lequotidien.sn/index.php/politique/item/30463-idy-wade-et-macky-entre-attaques-et-contre-attaques--le-trio-lib%C3%A9-r%C3%A2le