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En bon "fils" de Me Abdoulaye Wade, le président de la République aime les bains de foule et le contact direct avec ses administrés. C'est d'ailleurs, reconnaissent tous les analystes, une des clés de sa fulgurante et "inattendue" ascension à la tête du pays. Pour ne pas perdre le fil avec les populations qui commencent à se poser des questions et à s'impatienter, 28 mois après son accession à la magistrature suprême, Macky Sall va renouer le contact. Il prépare une tournée à l'intérieur du pays, qu'il a sobrement appelée "visites économiques". En réalité, il va profiter de ces visites pour faire de la politique. Première étape : le nord du pays
En politicien rompu à la tâche, tout est prétexte pour Macky Sall pour avoir un contact direct avec les populations. Après les conseils des ministres délocalisés qu'il a initiés et qui ressemblent à s’y méprendre à des activités politiques déguisées, il a trouvé un autre concept pour renouer le contact avec les populations.
Comme le faisaient Senghor et Abdoulaye Wade, Macky Sall va entamer des tournées économiques. Dès le 20 août. Étape inaugurale: le Nord et l'Est du pays. Selon nos informateurs, le chef de l'Etat va séjourner pendant quelques jours à Ross Bethio, Richard Toll et faire toutes les étapes jusqu'à Kédougou en voiture et en compagnie de presque tous les membres de son gouvernement. La tournée va porter essentiellement sur la culture et la production du riz.
A certaines étapes, un séminaire sera organisé pour étudier toutes les potentialités de la zone et proposer des solutions. Ces tournées seront aussi l'occasion de faire de la politique. "Vous vous doutez bien qu'il ne visitera aucune région sans rencontrer ses militants de la zone et discuter avec eux des problèmes qu'ils rencontrent. Et si des gens veulent adhérer à l'Apr, il les accueillera avec joie", reconnaît un de ses proches.
CONSEIL DES MINISTRES SUSPENDU
Le gouvernement nommé il y a seulement un (1) mois est-il en vacances ? Si nos sources disent oui, au niveau du gouvernement et de l'entourage proche du président de la République on ne manque pas de démentir. Seulement, tout le monde sait que les réunions hebdomadaires du conseil des ministres ont été suspendues pour toute la durée du mois d'août. La dernière réunion a eu lieu le jeudi 31 juillet dernier et la prochaine, sauf changement de dernière minute, aura lieu au mois de septembre prochain.
Curieuse manière pour le Premier ministre Mahammad Dione d'appeler "au travail". Pour les proches de Macky Sall, "il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Le président de la République est aux Etats Unis jusqu'à vendredi pour des questions hautement importantes et stratégiques pour le Sénégal et l'Afrique. Après cela, il va se rendre en France. Et à son retour, il entamera une visite à l’intérieur du pays après quelques jours de travail. Donc il n'y a pas de place pour la tenue de la réunion du conseil". Avant de s'empresser d'ajouter : " cela ne signifie pas que les mecs du gouvernement restent les bras croisés. Chacun s'occupe de son département comme il se doit et personne n'est en congé".
FOURNITURE EN ELECTRICITÉ - Le contrat léonin de Gti jeté à la poubelle
On se demande encore comment les autorités de l'ancienne alternance ont pu contracter avec Gti un contrat aussi scandaleux.
Voilà une société qui a littéralement sucé Senelec et les Sénégalais avec la complicité évidente de certaines autorités. Mais depuis avant-hier, un avenant revoyant tous les termes du contrat a été signé entre Senelec et la société Contour global qui a racheté Gti. Conséquence directe: Senelec se tape plus de 30 milliards de "bénéfices" avec, cerises sur le gâteau, de l'électricité à bon marché, si l'on en croit Pape Dieng.
Le scandaleux contrat qui liait Senelec à Gti a été déchiré depuis avant-hier. Le Directeur général de la Société nationale d'électricité Pape Dieng et Joseph Brandt Président et Ceo de Contour global qui a racheté Gti ont signé son acte de mort. Désormais, c'est un nouveau contrat qui lie les deux parties. Nonobstant les réels problèmes de gestion de la société d'électricité depuis sa création, Gti a failli mener Senelec à la faillite. Quelques chiffres pour étayer ce scandale. Les frais fixes que Senelec payait tous les ans à Gti étaient de 10 millions 800 mille euros. Soit environ 7 milliards de francs cfa. "Que la centrale de Gti produise ou pas, Senelec devait payer ce montant à la société américaine", a révélé Pape Dieng lors de la signature de l'avenant qui a eu lieu dans les nouveaux locaux de l'ambassade du Sénégal aux États Unis que le chef de l'Etat va inaugurer ce soir à 19h heure locale (23 h, heure de Dakar).
Pire, avec le contrat de fournitures d'électricité qui liait Gti à Senelec, l’énergie était achetée par la société d'électricité à 130 francs lorsque le cycle combiné fonctionne, mais comme depuis plus de 3 ans, le cycle n'a pas fonctionné, donc le kilowattheure que Senelec achetait à Gi était à 210 francs. Et en plus de ces contraintes, il y avait une clause de "take or pay" qui obligeait Senelec à acheter 300 gigawatts/ heure par an à Gti. Le calcul est simple : 300gwh x 210 francs, on est à 63 milliards plus les 7 milliards de frais fixes. Cela fait 70 milliards par an que Senelec payait à Gti. Mais avec le nouvel avenant, le prix va passer de 210 francs à 99 francs.
Donc sur chaque kwh, Senelec gagne 111 francs. Ce qui fait une économie de l'ordre de 33 milliards par an. La signature présidée par Mankeur Ndiaye au nom de sa collègue de l'Energie, a eu lieu en présence de Herman Kohen, ancien ambassadeur des Etats Unis au Sénégal, de Son Excellence Cheikh Niang, ambassadeur du Sénégal à Washington, de Babacar Beye le chef du bureau économique de l’ambassade du Sénégal promu Dg de l’Ansd...
source: L'as
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Macky démarre la précampagne de 2017 rencontre avec les populations de l'intérieur à partir du 20 août 2014
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