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Sam, Nov

Sénégal - Éphémère survie des coalitions politiques la montée des enchères, source des clashs

POLITIQUE
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politique   Les coalitions politiques ont tendance à voler en éclats, en prélude aux échéances électorales, à cause non seulement d’une certaine frustration de la base qui ne se retrouve pas dans la cogestion du pouvoir, mais surtout de la montée des enchères au niveau des partis alliés, surtout représentatifs. De l’avis de Moustapha Samb, docteur en communication, non moins maitre conférencier à l’Ucad, depuis l’avènement des deux tours, les partis coalisés se livrent par ailleurs à des calculs pour un éventuel second tour.   

 

Les innombrables festivals de manœuvres et ambitions politiques, en prélude des échéances électorales au Sénégal, constituent dans bien des cas la principale source de l’effritement des coalitions, allant jusqu’à leur clash. Cependant, force est de constater que des raisons beaucoup plus profondes sont à l’origine de ces divorces, si on se fie à Moustapha Samb, docteur en communication et maitre conférencier à l’Ucad.

Selon lui,  «ce sont les têtes des différentes coalitions qui sont cooptées pour cogérer avec le pouvoir, la base des militants ne s’y retrouvant pas toujours». Ce qui peut pousser, relève-t-il, la base à exercer une certaine pression à l’endroit de ses dirigeants pour rompre le compagnonnage avec la formation politique au pouvoir, «surtout si le parti en question a une certaine représentativité. Ces dirigeants vont alors faire monter les enchères, surtout depuis l’avènement des deux tours».

 

 
 
Sur le cas de figure précis touchant le probable clash entre le Ps et l’Apr, l’ancien directeur des études du Centre d’études des Sciences et Techniques de l’information (Cesti), estime que «le Ps veut certes avoir un candidat mais souhaite une rupture tardive avec le pouvoir, le temps de mieux se préparer. Le pouvoir aussi n’en souhaite pas moins une séparation à l’amiable, si séparation doit y avoir, sans le moindre contentieux pour pouvoir négocier un soutien au second tour». Ce qui est aussi valable au sein de l’Alliance des forces du progrès (Afp) et dans les rangs de la coalition présidentielle, en l’occurrence « Macky 2012 », où des menaces de scission planent, selon ses dires. 
 
Se prononçant dans la foulée sur les nombreux appels de certains membres du camp présidentiel en faveur d’un divorce entre le Ps et l’Apr, M. Samb a estimé que «l’objectif de Macky Sall est de gagner au premier tour». Pour lui, «si déjà le fait de gagner eu premier tour pose problème, ça va encore l’être davantage si le Ps s’en va», surtout que l’Apr aura en face de lui le Pds et Rewmi d’Idrissa Seck. 
 
Ainsi, a-t-il conclu que «sa victoire (Macky Sall) au second tour va dépendre des conditions de sa séparation avec le Ps». Pour finir, Moustapha Samb a indiqué que «les coalitions n’ont pas de programmes communs. Elles sont ensemble pour gérer les rapports de forces en présence et pour permettre aux vainqueurs de gouverner provisoirement dans une relative stabilité».

 

source: http://www.sudonline.sn/la-montee-des-encheres-source-des-clashs_a_22382.html