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Le scrutin présidentiel du 24 février 2019 va se dérouler dans des conditions optimales de préparation et dans la transparence. L’affirmation émane du ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique Aly Ngouille Ndiaye qui se prononçait hier, mercredi, lors d’une rencontre de partage sur le processus électoral, à l’intention des missions d’observation électorale régulièrement accréditées pour la présidentielle du 24 février prochain.
Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, est formel : « Le scrutin du 24 février 2019, le 11ème du genre, se déroulera dans les conditions optimales de préparation » Rencontrant hier, mercredi, les observateurs nationaux et internationaux en piste pour le scrutin de dimanche prochain, le premier flic du pays a tenu à fait part de toutes les dispositions techniques prises par l’Etat pour permettre aux suffragants de voter dans la régularité. Pour autant, dira-t-il en référence aux conditions dites « optimales de préparation » mises en place, « c’est pourquoi, j’ai pu vous garantir que cette élection se fera aussi dans la transparence et dans le respect des droits de tous les candidats avec une application rigoureuse de la législation sénégalaise ». Selon d’ailleurs le ministre, « les dispositions relatives à l’encadrement juridique ainsi que celles régissant la mise en œuvre de l’opération préparatoire sont exécutées dans le respect strict des délais légaux, conformément à la législation en la matière ».
Dans la foulée, Aly Ngouille Ndiaye soulignera que « les acteurs concernés sont invités à une application rigoureuse des instructions reçues et à rendre compte sans délai de toute difficulté rencontrée dans la mise en œuvre ». Devant les observateurs nationaux et internationaux, le ministre de l’Intérieur a tenu également à récuser toute possibilité de hold-up électoral.
Pour Aly Ngouille Ndiaye, « Il n'est plus possible de truquer des élections au Sénégal ». Pour la simple et bonne raison que toutes les dispositions ont été prises par les organisateurs pour une bonne tenue du scrutin, dans la transparence. Quid de la tension autour du scrutin ? Là, le ministre de l’Intérieur a relevé qu’ « une compétition qui met en lice les prétendants à la fonction de président de la République pourrait expliquer une crispation des partisans et sympathisants». Cependant, a-t-il fait remarquer, « le Sénégal a toujours pu, par le passé, transcender les différentes péripéties inhérentes à ces enjeux aussi cruciaux dans la transparence et dans le respect des droits de tous les candidats avec une application rigoureuse de la législation sénégalaise ». La rencontre de partage sur le processus électoral, à l’intention des missions d’observation électorale régulièrement accréditées pour la présidentielle, a permis également au ministre de l’Intérieur de revenir en gros sur le fichier électoral et la carte électorale. Le ministre a ainsi confirmé qu'à ce jour, 6.683.043 électeurs ont été recensés, répartis sur 6.919 lieux de vote et dans 15.397 bureaux de vote.
À l'intérieur du pays, ils sont 6.373.451 électeurs pour 14.651 bureaux de vote éparpillés sur 6.549 centres de vote, alors que les Sénégalais de la Diaspora, au nombre de 309 592, s'exprimeront dans 370 lieux de vote pour 746 bureaux. Selon enfin le ministre de l'Intérieur, le taux de retrait des cartes d'électeur dépasse les 97% à l’échelle nationale.