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Le 25 février 2024, le Sénégal vivra un scrutin inédit. Avec la non-participation, pour la première fois, d’un Président sortant qui organise les élections, mais également avec la multitude de candidatures déclarées. Pas moins de 265 au total.
Pour la première fois au Sénégal, le nombre de candidatures fait jaser. Nombreux ont été ces citoyens sénégalais qui se sont posés la question de savoir pourquoi un engouement aussi démesuré ? Les futurs « Messi » ont-ils réellement les capacités requises pour prétendre diriger ce pays ? Vont-ils prendre en compte les préoccupations de leurs concitoyens ? Qu’est-ce qu’ils comptent proposer aux électeurs dont ils vont demander les parrainages ?
Autant d’interrogations qui méritent d'être soulevées. Au nom de la démocratie tout devrait-il être permis ? Dans ce cas de figure, avec ce rush observé à la DGE, les candidats « déclarés » ou du moins, qui avaient fait part de leur « intention » de briguer le suffrage des Sénégalais, semblent en dire long sur cette « perception de la démocratie ». Certains pensaient bien que cette floraison de candidatures est la preuve d’une respiration démocratique, d’autres parlent simplement d’anarchie.
Mais bon nombre de sénégalais considéraient que plusieurs de ces candidats « voulaient juste se faire un nom » d’où l’appellation « entrepreneur politique ». Qu’est ce qui explique cette présence plus ou moins timide avec 78 candidats ayant déposé leur caution à la date du lundi, à la CDC ? Ce n’est même pas la moitié des candidats qui s’est déplacée au Conseil constitutionnel à quelques heures de la clôture des dépôts à la CDC et au Conseil constitutionnel. Où sont-ils donc passés ? Après tout, c’est le peuple qui verra s’il a été abusé ou pas !
source: https://www.dakaractu.com/Course-a-la-presidentielle-Ou-sont-donc-passees-les-centaines-de-candidatures_a242265.html