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Sénégal - Dégringolade du prix du pétrole : qu’attend le gouvernement Ndionne ?

Gouvernement Mahammed Dionne
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iGFM – (Dakar) A quoi joue le gouvernement de Ndionne en cette période de dégringolade du prix du pétrole, qui, encore à 115 dollars en juin dernier, a baissé de 45 dollars atteignant le plancher de 70 dollars, soit une baisse de 40%.

Prix inchangés à la pompe, taxes toujours asphyxiantes pour les contribuables. Le régime de Macky Sall semble tout ignorer du contre-choc pétrolier qui s’est produit et dont parle tous les jours les analystes mais aussi les contribuables sénégalais qui se convainquent désormais que le pouvoir en place n’en a que pour la collecte de ses taxes en dépit de la baisse des cours mondiaux, en atteste la chute monstre du prix du pétrole.

 

La Tribune.fr qui donne chaque jour des informations, comme bien d’autres analystes parmi lesquels des Sénégalais, savent que que cette dégringolade est une « baisse qui tombe à pic ». Faudrait-il encore que cela soit entendu et que le pouvoir de l’anticipation et non de l’immobilisme soit préféré au Sénégal.

 

 

En France notamment où la croissance se conjugue à la morosité, « se traîne et éprouve les pires difficultés à franchir 1% en rythme annualisé », la chute du pétrole vient bousculer les anticipations. Celle des entreprises d’abord grâce à des marges moins étranglées, note La Tribune.fr.

C’est exactement le même schéma et la même exigence économique qui devraient mis en exergue par le gouvernement Ndionne. Les entreprises sénégalaises déjà et suffisamment mises à mal par des coupures et le coût élevé de l’énergie n’en demanderaient pas tant.

Leur productivité et compétitivité ne sont-elles pas éprouvées par la dure réalité d’un environnement économique grippé ? Quand survient une telle bouffée d’oxygène qui vient rafraichir par sa dose inespérée de chute libre du cours du pétrole, le gouvernement ne peut qu’applaudir.

Hélas, ce n’est pas le cas au Sénégal.

En effet, s’il est considéré en France que ce contre-choc est une bénédiction, « une bouffée d’oxygène salutaire, très profitable pour les sociétés des transports et les industriels », ce n’est pas le cas du secteur privé au Sénégal qui continue de payer au prix fort le litre en dépit de la nouvelle réalité.

L’allègement de leur coût de production n’est pas pour demain.

En france, les estimations de Coe-Rexecode parlent d’un allègement des coûts de 2 milliards d’euros pour l’ensemble de l’industrie (hors raffineries). « C’est un montant supérieur à celui qu’elle percevra au titre du Crédit d’impôt pour l’emploi et la compétitivité (le Cice) sur 2014. »

Bien entendu et comme l’indique La Tribune, si en France « l’étau de la trésorerie se desserre pour nombre d’entreprises », pour les ménages qui voient la chute du pétrole « tomber également à pic » (allégement mécanique de la facture essence et chauffage : additionnés, les postes essence (un peu plus de 37 milliards d’euros), fioul (8,6) et autres produits liés comme les lubrifiants représentent une enveloppe de plus de 49 milliards d’euros), au Sénégal, c’est nada, rien, tuss.

Le gouvernement continue de pomper. Plus cher que le pétrole. On nous dira que le Sénégal n’est pas la France. Mais quand même ! A quel jeu joue-t-on ?

Pas moins ici qu’ailleurs, l’on ne sait que trop bien, sauf le gouvernement, que c’est un vrai coup de pouce pour les ménages et les entreprises que de vivre et plutôt que de savoir que la baisse vertigineuse du pétrole est une nouvelle qui tombe à pic.

Comme le soulignent les analystes, au moment où le pouvoir d’achat est attaqué de tous les côtés, tombe à pic rime avec pain béni. Alors le prix à la pompe ….

David LY

 

source:http://www.gfm.sn/degringolade-du-prix-de-petrole-quattend-le-gouvernement-ndionne/