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C’est le département de Velingara, région de Kolda, qui boucle les activités de la coalition «Sonko Président» dans la région naturelle de la Casamance. Natif de cette zone, Ousmane Sonko a réservé 5 jours (du lundi 11 au vendredi 15février) pour convaincre l’électorat de cette partie Sud du Sénégal.
Ousmane Sonko n’est pas un éléphant blanc dans le Sud, en atteste sa forte mobilisation à Vélingara. Aussi a-t-il soutenu à juste titre : « Sachez que nous allons gagner cette élection. Certains veulent vous décourager. Quels que soient les subterfuges, si le peuple décide du changement, personne n’y peut rien ». Ainsi, il se présente comme le meilleur profil pour faire table rase du système. Pour railler encore le régime, Sonko rappelle les promesses prises par le gouvernement actuel à l’occasion des conseils des ministres décentralisés. « On vous avait promis 200 milliards », explique-t-il devant les jeunes de Sédhiou. Avant de poursuivre : « A l’arrivée, il n’a rien fait. Les régions de Sédhiou et Kolda sont les plus mal loties… Nous comprenons votre souffrance à cause du délaissement de l’Etat central. Les structures de santé ne remplissent pas les normes minimales pour permettre aux populations de se soigner. Ne parlons même pas des écoles, de l’emploi des jeunes et de l’absence d infrastructures », tonne Sonko. Pour Vélingara, Sonko exhorte les jeunes à récupérer leurs cartes pour aller voter massivement. Selon lui, c’est la seule voie de salut pour dégager ce système composé, dit-il, de « dinosaures ». En ce qui concerne la région de Tamba, la coalition Sonko Président mettra, sitôt élu, en valeur le potentiel agricole de la région, notamment avec les usines de transformation ».
SONKO SUR LA RÉPARTITION ÉQUITABLE DES RESSOURCES NATURELLES : «Kédougou est le symbole de l’injustice et du déséquilibre»
C’est dit. La gestion des ressources naturelles est son dada. Et l’occasion ne pouvait pas être meilleure pour en parler dans une région où l’exploitation minière est la principale activité. A Kédougou, samedi dernier, le leader de la coalition Sonko Président réitère son engagement mentionné dans son programme « Jotna », de renégocier « les contrats signés sur les blocs pétroliers déjà attribués afin de préserver les intérêts supérieurs du peuple dans l’exploitation de ses ressources ». Devant ses militants de la région orientale, Ousmane Sonkos ‘engage à« renégocier les contrats ». Pour lui, « on ne peut brader notre propre richesse pour ensuite aller s’endetter ». Dans ses explications, le leader du parti Pastef a fait savoir que « plus de 100 milliards sortent chaque année dans la région de Kédougou, alors que l’Etat n’a que 10%. Pendant ce temps, Kédougou enregistre 47 permis de recherche et d’exploitation minière sur les 125 ». Suffisant pour lui de s’étonner du niveau de pauvreté de la région orientale. En effet, Sonko déclare : « Kédougou manque de tout, notamment d’infrastructures hydrauliques et scolaires, de personnels de santé, d’intrants et d’équipements agricoles ».
« Les terres agricoles sont confisquées au profit des entreprises minières qui polluent la nappe phréatique. Kédougou souffre dans la dignité », souligne Sonko. Parlant du parallèle entre potentialités et taux de pauvreté, Sonko a estimé que « Kédougou est le symbole de l’injustice et du déséquilibre dans la répartition de la richesse nationale ». Dans le programme « Jotna », Sonko place les régions périphériques au cœur de sa priorité. « Nous devons ensemble nous réapproprier notre ressource nationale», indique-t-il. Avant d’ajouter : «La répartition des richesses devrait être une affaire de tous. Il est temps que les Kédovins lancent un message fort ». Sous ce registre, le président de la coalition Sonko Président mise sur l’Eco-tourisme pour développer la région, en mettant à profit son positionnement géographique.
BREVES DE CAMPAGNE
Éducation de qualité : Sonko mise sur les langues nationales
7 minutes de discours pour son temps d’antenne à la Rts. Sonko fait un round-up de son programme « Jotna ». A Koumpentoum hier, dimanche 17 février, le leader de la coalition Sonko Président met particulièrement l’accent sur un secteur en balbutiement depuis une décennie. Selon lui, le problème des jeunes repose sur le mal du système éducatif, en atteste les taux d’échec aux évaluations nationales.
Alors, comment sortir de l’ornière un secteur en crise permanente ?
Pour une éducation de qualité, Sonko soutient : « les enfants doivent être enseignés dans les langues nationales. En plus, l’anglais doit être introduit dès l’école élémentaire, ainsi que les valeurs morales et religieuses ». Pour une éducation de qualité pour tous, le président du parti Pastef entend « recenser les enfants de la rue en vue de les mettre dans les daara modernes ». Pour celui qui est considéré comme le premier intrant pédagogique, Sonko estime que « les enseignants doivent être mis dans de meilleures conditions ». En addition, il entend élargir la carte universitaire dans les régions et développer la formation professionnelle pour une adéquation entre l’offre de formation et le monde de l’emploi
Augmenter le congé de maternité.
Pour les femmes, Sonko mettra, s’il est élu, dit-il, des crèches modernes pour que les femmes puissent en même temps travailler et s’occuper de leurs enfants. Dans la même veine, il ambitionne également d’augmenter le congé de maternité. Tout en faisant bénéficier des pensions les enfants des femmes décédées. Pour les personnes âgés, Sonko veut installer un service germanique pour mettre aux personnes âgées de se soigner gratuitement dans chaque hôpital de niveau 1 ou 2.
source: https://www.sudonline.sn/un-accueil-chaleureux-reserve-a-sonko_a_42953.html