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Le pacte de stabilité, le cas des professeurs de philosophie, l’application du mirador sont les problèmes qui nourrissent les appréhensions du Saems-Cusems par rapport à la fin de l’année scolaire. Ces questions risquent d’engendrer, selon Mamadou Dianté, de réelles perturbations dans le système scolaire les prochaines semaines. A propos du Pacte de stabilité sociale et d’émergence économique, il y a eu, selon le syndicaliste, «une mise en procédure dans la mesure où la démarche empruntée» par le ministère de la Fonction publique «n’a pas été inclusive».
Pour Mamadou Dianté, l’idéal était de commencer par des concertations sectorielles, faire l’état des lieux des secteurs d’activités avant d’aller vers la concertation avec les centrales syndicales. «Et pour ces raisons, nous avons dit que ce pacte de stabilité sociale ne nous engage pas», martèle Mamadou Dianté.
Face à un tel constat, il prédit une fin d’année scolaire mouvementée au Sénégal avec de réelles menaces sur le bon déroulement de celle-ci et sur les examens de fin d’année. «Et si cela venait à se matérialiser, ce ne serait pas de la responsabilité des syndicats. En signant le protocole d’accords, nous nous sommes engagés à veiller à la stabilisation de l’espace scolaire. Mais au niveau du ministère de l’Education, il y a des actes qui sont posés et qui sont de nature à perturber le système scolaire», lâche Mamadou Dianté.
Il étaye les menaces de perturbations du système scolaire en insistant sur les cas des professeurs de Philosophie «qui ont droit à une formation», des professeurs d’Education physique et sportive et «d’autres qui sont injustement estampillés». «Nous avons demandé à l’autorité de faire des efforts afin d’assurer la formation de ces gens-là. Ce qui fait que le mouvement d’humeur des professeurs de Philosophie va se poursuivre à la veille des examens de fin d’année», a-t-il averti.
Par ailleurs, le Saems-Cusems dénonce l’entêtement du ministre de l’Education nationale à «vouloir exclusivement appliquer immédiatement le Mirador». «C’est un outil qui n’est pas encore au point et qui ne peut être utilisé par l’ensemble des enseignements ; d’autant que pour le patron du cadre unitaire, c’est l’internet alors que dans plusieurs localités il n’y a ni accès à l’internet ni accès à l’électricité», alerte-t-il. «Nous avons attiré son attention sur l’inapplicabilité immédiate de cet outil et pour qu’on aille vers l’ancienne méthode. Et si d’aventure l’entêtement se poursuit, nous craignons d’aller vers des perturbations du système scolaire au niveau des évaluations et des examens de fin d’année», dixit Mamadou Dianté.
Si on connaît les capacités de nuisance de ce syndicat, on sait que des menaces réelles pèsent sur le système scolaire avec des risques de perturbations sur les évaluations et les examens de fin d’année. Il les impute au ministère de l’Education qui pose des actes de nature à perturber, dit-il, l’espace scolaire.
Correspondant
source:http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/item/31052-mamadou-lamine-diant%C3%A9-secr%C3%A9taire-g%C3%A9n%C3%A9ral-du-saems-cusems--il-y-a-des-risques-de-perturbations-des-%C3%A9valuations-et-des-examens-de-fin-d%E2%80%99ann%C3%A9e
Mamadou Lamine Dianté, secrétaire général du Saems-Cusems : «Il y a des risques de perturbations des évaluations et des examens de fin d’année»
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