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Ven, Nov

Le Sénégal n’a pas de renseignements généraux : les scandales de la Police et de la Gendarmerie le prouvent

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Les cas des scandales révélés dans la Police puis dans la Gendarmerie prouvent que le Sénégal connait un dysfonctionnement dans le traitement des informations sensibles. Les gouvernants sont souvent mis au courant des scadales en même temps que la population. Tous l’apprennent à travers la presse.
Et les procédés sont les mêmes. Le Commissaire Kéïta de la Police s’en était ouvert à travers une lettre à sa hiérarchie qui n’a pas suivi. De même pour le Colonel Ndaw qui avait écrit une lettre au Président de la République qui l’a rangée dans les tiroirs. Et après Badaboum ! Le commissaire Kéïta, las d’attendre et de subir, s’épanche dans la presse.le Colonel Ndaw déverse sa bile dans deux tomes à quelques lois de sa retraite. Les deux personnages n’ont plus rien à perdre. Ils disent tout avec preuve à L’appui.

 Après c’est le cataclisme…Les accusés se terrent. Le palais ne comprend plus rien. Et la presse s’en délecte…Et pourtant tout cela aurait pu êrtre évité si le Sénégal était doté de structures de renseignements assez crédibles. Nos renseignements généraux ne fonctionnent plus car chaque agent de renseignement a son interlocuteur privilégié qui fait remonter l’information. Les infos ne sont pas centralisées et chacun prêche pour sa chapelle. La présidence à son agent de renseignement, un « James Bond » du nom de I.D. Bien que très renseigné, ce dernier ne contrôle pas les agents desServices de renseignement de la Direction Générale de la Sureté Nationale (DGSN). Ensuite, la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE) a son canal de transmission qui est assez efficace : c’est le contre-espionnage. Mais la DRT (Division des renseignements et transmissions de la Gendarmerie) et les Services de renseignement de la Direction Générale de la Sureté Nationale ne centralisent pas leurs renseignements car aussi bien le commissaire Keïta que le colonel Ndaw aurait pu être dissuadé avant que l’irréparable ne se produise. Le Patron c’est-à-dire, le Président aurait pu être informé bien avant, les aurait écoutés et aurait sévi sans tambour ni trompette.
Penda Sow pour xibaaru.com

 

source :http://xibaaru.com/exclusivites/le-senegal-na-pas-de-renseignements-generaux-les-scandales-de-la-police-et-de-la-gendarmerie-le-prouvent/