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iGFM- (Dakar) Dans le tome 2 de son ouvrage intitulé « Pour l’honneur de la Gendarmerie sénégalaise », parcouru par Dakaractu, le Colonel Aziz N’daw fait une révélation de taille entre le Général Fall, les officiers de la gendarmerie et Youssou Guèye, qu’il considère comme étant l’un des plus grands truands du Sénégal et dont la femme est la nièce de sa femme par sa belle-mère N’dèye Touré.
Youssou GUEYE l’un des plus grands truands du Sénégal dont l’épouse était la nièce de ma femme par sa mère Ndeye Touré, me sollicitait mais qu’en aucun cas, il ne pouvait me faire faire quelque chose de contraire au devoir.
Je le reçus avec beaucoup de méfiance et je m’entendis exposer une situation désagréable pour la Gendarmerie.
Lors d’une perquisition, la Section de Recherches de la Gendarmerie lui avait pris une mallette contenant des lingots d’or, des montres et chaînes en or et des devises dollars et euros, le tout d’une valeur d’au moins 500 millions FCFA, La Section de Recherches, selon ses dires, gardait par devers elle la mallette et il devait verser chaque mois une somme de 5 à 10 millions pour ne pas avoir maille à partir avec la justice.
Je ne pouvais croire à une telle infamie. J’appelais devant lui le nouveau patron de la SR, le Capitaine Daouda DIOP pour m’enquérir de la situation de la mallette. Cet Officier me certifia ne pas être au courant de cette mallette. Je lui ordonnai d’ouvrir une enquête et de me tenir informé.
Vers 13 heures, je rejoignis le Général pour déjeuner avec lui. Nous étions à table, en train de manger, quand le Colonel SOW déboula devant nous, tout en sueur, pour raconter une histoire rocambolesque.
« Une dame, du nom de Madame MARRE, s’était présentée à la Section de Recherches pour prendre possession d’une mallette prise sur un criminel de la pire espèce. Elle avait offert la somme de 10 millions à l’Adjudant-chef SARR, Adjoint de la SR pour récupérer la mallette ».
Tout était décrit avec une telle véracité que j’étais interloqué et bouche bée.
Le Général dit alors : « Madame MARRE, quelle madame MARRE ». Le Colonel répondit : « l’épouse de l’intendant Colonel MARRE ».
Et le Général de répondre : « mais c’est la belle-sœur de Aziz ».
« Ah bon, je ne savais pas ». rétorqua le Colonel.
J’appelai aussitôt Madame MARRE pour m’entendre dire qu’elle n’avait jamais mis les pieds à la Gendarmerie. Je pris mon portable pour appeler le Capitaine DIOP, nouveau patron de la SR en remplacement du Lieutenant-colonel SOW, en lui demandant s’il avait trouvé la mallette. Il me répondit par l’affirmative et je lui demande alors de me retrouver avec la mallette chez le Général.
En attendant son arrivée, je suffoquais de dégoût et de colère, et je dus sortir respirer en les laissant seuls avec leurs commentaires. Le Capitaine DIOP arriva avec la mallette. Je lui fis ouvrir la mallette pour constater avec le Général les valeurs contenues. Je lui demandai la procédure établie pour cette saisie, il répondit qu’il n’en avait pas trouvé et je lui fis répéter mot pour mot les ordres que j’avais donnés concernant la mallette. Il les répéta, à savoir deux possibilités : déférer Youssou GUEYE au cas où des indices graves et concordants étaient établis par procès-verbal, ou lui remettre sa mallette s’il n’y avait aucune procédure. Il n’y avait aucune procédure.
Le Général clôt le débat en me disant de remettre la mallette à Youssou Guèye, ce que fit le Capitaine Diop dans l’après-midi. J’avais tout pour placer SOW dans une équipe de combat et il comptait beaucoup pour moi. Je ne voulais pas le sacrifier sur cette magouille avec Youssou GUEYE. Je mis cette affaire sur le compte de la mauvaise posture de la Gendarmerie depuis 2000, où le Général Pathé SECK, affaibli et tenu en laisse par le Président WADE, ne commandait plus. Il avait peur et s’attendait à tout moment à être débarqué. Il avait perdu de sa superbe et de son aura, il n’avait plus l’initiative pour quoi que ce soit.
L’indiscipline, la corruption et la gabegie s’étaient installées en système de commandement et chacun en profitait selon ses convictions, ses valeurs et sa foi. La plupart des Officiers étaient trempés dans des magouilles jusqu’aux coudes et comme le disait Sartre, ils avaient les mains sales. Le Colonel TINE exigea que la magouille soit sanctionnée et que SOW soit relevé; mais je ne pouvais accéder à cette demande sans me parjurer devant le Général à qui j’avais proposé SOW, alors qu’il voulait un autre. Je paierai cher cette forfaiture en ne sanctionnant pas un fourbe et en le laissant dans un poste décisif.
Cette histoire sera, tout le temps de ma présence à la tête de l’Etat-major Gendarmerie, exploitée contre moi ; ceux qui l’exploiteront seront les 48 Officiers et Sous-officiers de la Compagnie de Dakar, comme Moctar SOW, Moussa FALL et Amar KANE. Ces Officiers et Sous-officiers ont largement profité de Youssou GUEYE, qu’ils tenaient sur des dossiers clefs et qui leur versait des sommes prédéterminées, pour assurer non seulement sa liberté, mais encore plus grave, lui permettre de continuer ses escroqueries.
Avant que je ne devienne Haut Commandant en Second de la Gendarmerie, Youssou GUEYE agissait en toute impunité et redistribuait aux Officiers de police judiciaire, surtout de la Gendarmerie, qui lui assuraient une protection déterminante dans ses affaires. Ces gens immoraux ont pensé que je les avais remplacés dans leurs magouilles et agissements délictueux. Forts de tout ce qu’ils avaient eu avec Youssou GUEYE et pour Youssou GUEYE, ils ont cru pouvoir coller ces faits sur ma personne. Ils feront toutes sortes de complots pour atteindre ma personne et salir mon honneur. Le premier complot sera organisé au niveau de la Section de Recherches, dirigée avec une large laisse par l’intouchable Moussa FALL.
Un des Lieutenants de Youssou GUEYE, du nom de Gaspard Camara, fut arrêté par une unité de Diourbel. Il fut transféré à Dakar et livré à la Section de Rrecherche sur ouverture d’un dossier Youssou GUEYE. Les militaires de la Section de Recherches promirent la liberté à Gaspard sous deux conditions : en premier lieu, il devait leur donner des éléments probants, pour enfoncer Youssouf GUEYE. Il devait en second lieu, accuser le Major Général de la Gendarmerie Nationale de recevoir chaque mois, de Youssou GUEYE, la somme de 5 millions de FCFA pour couvrir ses activités. Ils mirent une pression énorme sur le pauvre Gaspard qui, sur procès-verbal de la Gendarmerie, accusa le Haut Commandant en Second de la Gendarmerie de corruption et de forfaiture.
Ils lui firent croire qu’en soutenant cette accusation, il bénéficierait d’une liberté provisoire. Les accusations étaient tellement graves et tendancieuses que le doyen des juges d’instruction plaça Gaspard sous mandat de dépôt et au secret. Ayant découvert qu’il avait été floué et manipulé, Gaspard demanda à voir le juge et se rétracta. Le doyen des juges, qui comprit le jeu de dupes renforça le mandat de dépôt.
Des gendarmes, tout comme des amis magistrats m’informèrent de ce qui se tramait ainsi que des complots entre certains Officiers et des réseaux criminels pour abattre un homme de foi et d’honneur qui les empêchait de continuer leur prédation mafieuse. Gaspard resta en prison, désemparé, et lui-même me fit parvenir des messages contre les réseaux mafieux de la Gendarmerie qui voulaient ma peau. Je restai sourd à ses messages et mes soi-disant ennemis cherchèrent une nouvelle voie pour me salir avec Gaspard.
Ils firent comprendre à Gaspard que j’étais de connivence avec le Doyen des juges dans le cadre d’une association de juristes et que j’avais juré de le maintenir en prison, voire de le faire tuer pour m’avoir accusé. Cette fois, ils lui firent écrire une lettre, depuis la prison, adressée à Monsieur le Président de la République pour soi-disant me dénoncer de le maintenir en prison pour soutenir Youssou GUEYE et l’empêcher de tomber. Cette lettre se trouva hasardeusement dans le courrier du Président de la République.
Un des gendarmes qui manipule le courrier fut blessé par cette lettre et l’accusation qu’elle portait contre ma personne. Il en parla avec feu le Major MBENGUE de la Présidence. Ce dernier retira la lettre du courrier et la fit remettre à son promotionnaire et collègue le Major SIDIBE, mon ami et frère pour remise.
Je reçus cette lettre et la transmis officiellement au Général pour ouvrir une enquête. Cette enquête aboutit à accuser le Major KANE, adjoint de la Section de Recherches, d’être l’auteur du complot, pour sauver la tête des deux principaux instigateurs, Matar SOW et Moussa FALL.
Matar SOW avait fait preuve de beaucoup de servilité et d’une indignité totale devant l’épouse du Général, Fama DIAW. Il s’était non seulement incrusté dans la famille, en profitant de la faiblesse du Général mais encore plus grave, il était devenu le principal atout de la femme.. La femme portait culotte comme je l’ai déjà démontré avec les histoires de femmes que le Général avait pu vivre.Gfm
source:http://www.gfm.sn/brulot-de-aziz-ndaw-le-deal-entre-le-general-fall-les-officiers-de-la-gendarmerie-et-youssou-gueye-lun-des-plus-grands-truands-du-senegal/
Brûlot de Aziz N’daw : Le deal entre le Général Fall, les officiers de la Gendarmerie et Youssou Guèye l’un des plus grands truands du Sénégal
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