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Le prévenu d’enrichissement illicite continue d’accuser le locataire du palais de la République comme étant derrière les poursuites qui lui valent un procès. Karim Wade a été heureux de répondre à la question relative au compte de Singapour qu’il a considéré comme une invention de la présidence de la République.
Karim Wade persiste. Il ne répondra pas aux questions posées par la Cour de répression de l’enrichissement illicite(Crei) tant que Bibo Bourgi n’est pas présent à l’audience et en bonne santé. Sur proposition du prévenu lui-même, le président de la Cour, Henri Grégoire Diop, avait commencé à l’interroger sur le compte de Singapour. «C’est grâce à moi que la Cour m’a posé cette question», se glorifie-t-il. En effet, Karim Wade a voulu montrer à ladite Cour la démarche à entreprendre. Le prévenu principal s’est évertué à donner le ton des débats en proposant qu’on aborde le compte de Singapour.
«Concernant les 47 milliards de francs Cfa, est-ce qu’une commission rogatoire s’est rendue à Singapour ? Comme on nous accuse d’être des pilleurs, je vous demande de suspendre l’audience pendant quelques jours pour mettre en place une commission composée du procureur spécial, du ministère des Affaires étrangères, des avocats de l’Etat. Que cette délégation puisse partir à Singapour et y rencontrer les autorités. Ils ne reviendront avec rien parce que ces 47 milliards de francs Cfa sont montés de toute pièce par la présidence de la République», affirme-t-il. L’ancien ministre d’Etat de faire remarquer qu’il n’a pas répondu mais qu’il s’agit d’une observation de sa part. Et Karim Wade d’interpeller le chef de l’Etat pour le rapatriement desdits fonds, s’ils existent. «Je demande à ce que l’administrateur provisoire Alboury Ndao soit de la délégation. Cette observation est destinée au président de la République. On n’a pas besoin d’attendre une commission rogatoire, qui n’est jamais partie», se désole le prévenu.
«De grosses enveloppes de mon père à Me Yérim Thiam»
Durant la matinée d’hier, Karim Wade n’a point épargné la partie civile. Il a polémiqué avec les juges et les avocats constitués par l’Etat. L’inculpé s’est ainsi jeté sur Me Yérim Thiam. «Est-ce que les cadeaux des chefs d’Etat dont vous avez parlé concernant vos véhicules sont-ils à vous ou au peuple sénégalais ?», lui demande l’avocat. Et Karim Wade de se mettre à écouter des observations de la Cour avant de répondre : «Quel est le statut des cadeaux que lui a faits mon père lorsqu’il (Me Thiam) quittait le Palais avec de grosses enveloppes et escorté par des gendarmes ?», réplique Wade-fils. Une réponse qui a suscité du bruit dans la salle.
L’ancien ministre d’Etat de réitérer que les avocats de l’Etat sont là pour le «détruire politiquement». Sinon, «ils n’ont rien à faire dans cette salle (d’audiences)».
L’avocat indexé a repris, à son tour, la parole pour s’adresser à la Cour. Me Yérim Thiam d’insister : «Je fais observer à la Cour que M. Karim Wade a dit qu’il a reçu des cadeaux de chefs d’Etat étrangers. Il dit que nous n’avons pas de place ici mais dans une délégation devant partir à Singapour.» A maintes reprises, la défense s’est interrogée sur les commissions rogatoires qui ont été envoyées à l’étranger. Le président de la Crei leur a indiqué que celles qui ont été commises ont été communiquées à toutes les parties.
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.SOURCE: http://www.lequotidien.sn/index.php/politique/item/34669-le-banc-de-karim-wade-sur-l%E2%80%99existence-suppos%C3%A9e-d%E2%80%99un-compte-bancaire-%C3%A0-singapour--c%E2%80%99est-une-affaire-mont%C3%A9e-de-toute-pi%C3%A8ce-par-la-pr%C3%A9sidence-de-la-r%C3%A9publique
LE BANC DE... Karim Wade sur l’existence supposée d’un compte bancaire à Singapour : «C’est une affaire montée de toute pièce par la présidence de la République»
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