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Le faciès de cette dame est familier à ceux qui ont l'habitude d'assister au "feuilleton judiciaire" Karim Wade. En effet, le visage à l'apparence candide de Maïmouna Bousso pour ne pas le nommer, ne passe point inaperçu. Sa taille de guêpe souvent superbement enveloppée dans un pantalon moulant, tape également à l'oeil.
De nature calme, gare à ceux qui s'aventurent à la provoquer. Car, celle qui tient les rênes d'un mouvement de soutien acquis à la cause du fils de l'ancien Président Wade "ne se laisse pas faire", s'accordent à dire des pontes de la barque libérale avec lesquels nous nous sommes entretenus.
Interpellée, quand même, pour dresser un bilan d'étape du procès de son mentor, la patronne du mouvement "Xalass" en profite pour de prime abord, rappeler que "la Justice est rendue au nom du peuple".
Dans la foulée, la pin-up laissera entendre "qu’au début du procès, les deux camps ont excellé en déclarations fracassantes, théâtrales, touchantes, scandaleuses, musclées, et même agressives par moment". Y allant de plus belle dans ses diatribes, elle fustigera "le manque d’humanité, le non-respect de la dignité humaine dont a fait preuve le président de la Cour vis-à-vis de Ibrahim Aboukhalil Bougi et les tensions palpables entre forces de l’ordre et le public."
Ce, en dépit du fait que celui qui est présenté comme une "pièce-maîtresse du feuilleton judiciaire" (Bibo), se verra finalement autorisé à partir en France pour y recevoir des soins complémentaires; Mounass, comme la surnomment ses proches se dira "abasourdie de constater" que "la farce se poursuit nonobstant les N exceptions de nullité."
En somme, elle qualifie de "procès politique" ce que d'aucuns appellent prosaïquement le "feuilleton judiciaire Wade-fils".
Source: http://www.dakaractu.com/photo/art/default/7132272-10932242.jpg?v=1414837119