Account
Please wait, authorizing ...
Not a member? Sign up now
×

Sidebar

22
Ven, Nov

QUESTION DU JOUR º
Outils
Vos reglages
  • Plus petit Petit Moyen Grand Plus grand
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

Fast backlinks and Guest-post hosting

karim wadeLes magistrats de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) en ont marre des accusations d’impartialité dont ils font l’objet. Le procès de l’ancien directeur du Cadastre, qui se poursuit actuellement, leur a servi de prétexte pour réfuter certains jugements à leur encontre. Ce matin, face au public qui assistait au procès de Tahibou N'diaye, le juge Henri Grégoire Diop, au milieu de ses assesseurs, a demandé à l’assistance de comprendre que ceux qui rendent la justice le font d’une manière objective.

 

 « Nous ne sommes le bras armé de qui que ce soit », tempête le magistrat. 
 Le président de la Crei s’est attaqué aux gens qui déclarent souvent que la Crei est le bras armé du président de la République. Le magistrat n’a pas fait dans la dentelle. « Depuis que nous sommes là des gens avancent des informations selon lesquelles nous recevons des instructions. Personne ne peut nous donner des instructions. Les magistrats du siège ne reçoivent pas d’instructions », estime le juge Diop, visiblement très remonté.  
Dans une logique de sensibilisation, le magistrat rappelle  que les réquisitoires du parquet spécial ne s’imposent pas à la Cour.  Pour lui, la justice est rendue à tout individu dans toute sa rigueur. Le juge est d’avis que certains comportements laissent entrevoir que les juges sont aux ordres. Faisant référence à  ceux qui s’interrogent à ce sujet, Henri Grégoire Diop déclare : « Nous sommes des magistrats indépendants. »

 

 

source: http://www.dakaractu.com/Henri-Gregoire-Diop-president-de-la-Crei-Nous-ne-sommes-le-bras-arme-de-qui-que-ce-soit_a92090.html