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Les clients doivent tenir compte des droits de douane potentiels lorsqu’ils envoient ou reçoivent des cadeaux vers ou de l’étranger
Des conseils cruciaux pour les consommateurs qui achètent des cadeaux en ligne
LE CAP, Afrique du Sud, 18 novembre 2015/ -- Pour les préparatifs de la saison festive, les consommateurs se tournent de plus en plus vers les portails d’achat en ligne au lieu de se rendre dans des magasins physiques, en raison de la commodité que ces plateformes leur apportent.
D’après Oliver Facey, Vice-Président chargé de l’exploitation chez DHL Express Afrique Subsaharienne, alors que les consommateurs locaux franchissent le pas vers l’e-commerce, beaucoup d’entre eux n’ont toujours pas conscience des réglementations applicables à l’importation de produits achetés en ligne à des détaillants internationaux, ce qui pourrait entraîner des dépenses inattendues. Ces frais sont également applicables lorsqu’ils reçoivent des cadeaux d’origine internationale.
Il explique que les consommateurs sont souvent pris au dépourvu lorsque leurs livraisons et cadeaux leur parviennent d’un expéditeur étranger avec des frais supplémentaires imprévus à payer. « Ces frais sont encourus lors du passage de la douane, car selon le type d’articles expédiés, les colis peuvent être assujettis à des droits et des taxes. Toutes les livraisons acheminées en traversant des frontières internationales doivent être dédouanées, et même les cadeaux ne sont pas forcément exonérés de ces droits et taxes.
Les droits et les taxes à l'importation diffèrent d’un pays à l’autre et sont habituellement calculés en pourcentage de la valeur de l’article, mais dans certains cas, il peut aussi s’agir d'un montant forfaitaire, en fonction du type de produit. Les livraisons importées peuvent aussi faire l’objet d’interventions des douanes au cours desquelles elles enquêtent souvent sur le prix, le contenu et le pays de fabrication pour atténuer toute une série de risques. Il peut en résulter des retards dans la livraison ainsi que des coûts supplémentaires. »
Il explique que beaucoup de consommateurs font appel à des plateformes d'e-commerce pour acheter et envoyer des cadeaux durant la saison des fêtes, et qu’ils doivent prendre en considération la réglementation du pays destinataire pour éviter qu’on réclame à leur destinataire des frais supplémentaires. « Par exemple, les bureaux des douanes de l’Angola ont adopté des exonérations de droits de douane pour les cadeaux faits à des particuliers, tant que leur valeur est inférieure à 350 USD ; et au Zimbabwe, la limite est de 50 USD. En Afrique du Sud, la valeur est de 400 Rands, tandis que le seuil en Tanzanie est de 15 USD. »
« Compte tenu de l’affaiblissement du Rand en Afrique du Sud, cela doit constituer la priorité n° 1 pour les acheteurs s’ils ne veulent pas subir des frais supplémentaires pour leurs cadeaux achetés en ligne. Il est également important de noter que chaque Africain du Sud a seulement le droit de recevoir deux cadeaux par an, pour une valeur maximale de 400 Rands, sans devoir payer de droits de douane supplémentaires : autrement dit, le troisième ou le quatrième cadeau ne sera pas exonéré des droits de douane. Notez également que tous les types d’alcool et de cigarettes sont imposables lorsqu'ils pénètrent en Afrique du Sud, quelle que soit la valeur.
Il évoque également l'Union Européenne pour dire que les droits de douane y sont assouplis durant la saison festive afin de stimuler les échanges durant cette période. Cela montre que les limites des exemptions peuvent varier, et démontre combien il importe de vérifier les réglementations locales avant de faire des achats en ligne.
« Les achats en ligne offrent plus de commodité et dans bien des cas, des économies sur les coûts, si bien qu’une fois que les consommateurs se sont familiarisés avec leurs réglementations locales, ils pourront bénéficier des avantages de ce système. Les droits de douane et les taxes sont malheureusement indépendants de la volonté des sociétés de livraison, et sont réglementés par les gouvernements des pays concernés. »
« C’est toujours la haute saison pour la livraison de colis durant les semaines qui précèdent la saison festive, et notre investissement constant dans notre personnel et notre vaste réseau d’infrastructures dans toute l’Afrique garantit que nous sommes bien positionnés pour continuer de dépasser largement les attentes de service de nos clients. En cas de doute quant aux frais supplémentaires qui pourraient être applicables, notre équipe DHL est toujours prête à vous conseiller et à vous éclairer » conclut Facey.
Distribué par APO (African Press Organization) pour Deutsche Post DHL.
