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LE DISCOURS DE MATAR BA, les largesses de Serigne Mbaye Thiam et le riz de Thilogne : parlons-en !

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Quel courage ! Sans langue de bois, aucune ! Le ministre des Sports, Matar a été très franc dans son discours face aux «Lionnes» de basketball actuellement en regroupement pour préparer les Jeux Olympiques prévus du 5 au 21 août prochain à Rio De Janeiro. 
Les yeux dans les yeux, le patron du Sport sénégalais a indiqué que nos basketteuses vont se frotter à ce qui se fait de meilleur dans le monde et qu’il n’a aucune prétention de demander à Aya Traoré et sa bande une quelconque médaille parce que cela relèverait à accomplir les douze travaux d’Hercule. Une chimère. Un leurre. Les JO ne sont pas les championnats d’Afrique de basketball où les «Lionnes» ont fini par s’abonner.  

 

Mais au-delà de l’objectif sportif, d’emblée clairement défini, Matar Bâ n’a pas non plus voulu vendre du vent aux athlètes sénégalaises, concernant la sempiternelle question des primes. 

 

 
«Je ne serai jamais un ministre qui va vous dire qu’il n’y aura jamais de problèmes. Celui qui vous dira que dans nos équipes nationales, il n’y aura jamais de problèmes, est en train de vous leurrer. Parce que nous sommes dans des pays qui n’ont pas beaucoup de ressources. Vous êtes des professionnelles, vous évoluez dans des conditions meilleures que ce qu’on vous offre. Donc, si vous faites la comparaison entre ce que vous vivez dans vos clubs respectifs et peut être les conditions dans lesquelles vous vivrez ici, nous allons vers un début du clash ! Parce qu’il faut comprendre que les difficultés doivent être comblées et remplacées par votre patriotisme. C’est ça la vérité !», tonne-t-il.
 
Voilà qui pourrait éviter tout amalgame dans le futur. D’autant plus que les questions des primes ont souvent pollué l’atmosphère de la tanière. Aussi bien au football que dans d’autres disciplines. Mais pour la plupart, les athlètes s’estiment floués dans le discours et des promesses non tenues. Ce qui installe une méfiance, des suspicions inutiles et lourdes de conséquences. Un footballeur professionnel qui gagnait 200 millions F Cfa par mois, nous confiait d’ailleurs qu’il réclamait même son ticket de métro à des Fédéraux ou agents du ministère des Sports à cause d’un climat vicié où acteurs et administratifs se regardaient en chiens de faïence. 
 
Chômés et payés
 
Le Sénégal est un pays hors normes. C’est même une lapalissade de le répéter. Le mal est devenu tellement endémique qu’on peut même se permettre de rester les bras croisés et percevoir son salaire à la fin du mois. Le célèbre type «Liguey» de notre star planétaire n’y change rien. Parce que c’est l’Etat lui-même qui autorise ce laxisme. Sinon comment comprendre qu’au nom d’un soi-disant apaisement dans le secteur de l’éducation que le ministre Sérigne Mbaye Thiam annonce qu’il n’y aura plus de ponctions sur les salaires des enseignants grévistes.
 
Nous ne cherchons pas à savoir qui a tort ou raison dans cette sempiternelle question qui finit par mettre à genou l’école de la République. Toutefois, la norme voudrait que les syndicats d’enseignants comblent le manque à gagner à cause des faits de grève, qui seront inévitablement ponctionnés par l’Etat. Tout travail mérite rémunération, disent les syndicalistes. Ce qui est tout à fait normal. Mais celui qui refuse de bosser ne devrait pas non plus toucher son salaire. Hélas, l’Etat et les syndicats ont fini par prendre en otage le système éducatif. Ils sont en train de tuer à petit feu, l’école de la République avec la promotion du privé sur le public. D’ailleurs, il n’y a plus de vacances au Sénégal à cause de perturbations. L’année scolaire dure douze mois, sans que le quantum horaire ne soit pourtant atteint. Quel paradoxe ! 
 
Il était une fois Thilogne…
 
Thilogne ! Ce village a occupé une place extrêmement importante dans le Fouta. Il a même été caricaturé comme le «Salndou» du Fouta. Autrement dit, le piqué sur lequel, le Fouta repose. Il est connu pour ses grands intellectuels aussi bien dans l’enseignement coranique que dans l’administration. Mais depuis l’érection de Matam en région par Abdoulaye Wade cette bourgade occupe négativement l’actualité dans cette partie Nord du Sénégal. 
 
En effet, depuis quelques jours, la commune occupe l’actualité à cause des sacs de riz et quelques billets de banque. Des Chérifs et autres marabouts auraient déclaré une «fatwa» contre Farba Ngom qui n’aurait pas effectué une bonne répartition comme, il est de coutume pendant le mois béni de Ramadan. Diantre !
 
Si d’aucuns soutiennent que c’est une provocation de trop de la part du député mackyste qui n’a pas que des amis dans cette commune, d’autres estiment qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat et qu’il s’agirait juste qu’une jalousie de certains qui ne supportent pas la confiance que le Chef de l’Etat place en Farba Ngom à cause de ses origines sociales. Légers arguments. Mais, ses partisans en veulent pour preuve, la «victoire» de Abdoul Guissé lors des élections municipales de 2009. Ce dernier n’a jamais arboré les habits de maire. A sa place, c’est une délégation spéciale qui a été mise en place. Quant à M. Guissé, Me Wade l’avait recasé dans «son» Sénat.  
 
source: http://www.sudonline.sn/le-discours-de-matar-ba-les-largesses-de-serigne-mbaye-thiam-et-le-riz-de-thilogne--parlons-en-_a_30628.html