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"Tout ce que l'Ofnac dit dans le rapport était déjà connu par les Sénégalais. Chaque année, le Forum Civil publie un rapport sur l'indice de perception de la corruption, afin de mesurer le niveau de la corruption au Sénégal. Tous les deux ans, "Transparency International" publie également un rapport sur le baromètre des secteurs les plus corruptogènes en Afrique et au Sénégal. Les secteurs cités par le baromètre de "Transparency International" sont souvent : la sécurité publique, la justice et le monde politique.Et ce sont les mêmes secteurs que le rapport de l'Ofnac a reproduits aujourd'hui (Ndlr: hier). On s'attendait à ce qu'il nous présente un rapport d'activité sur un ensemble de plaintes déposées par des Sénégalais. Je peux citer comme exemple : l'affaire Bictogo sur l'indemnisation, l'octroi des blocs de Saint-Louis et de Kayar, l'affaire Petro Tim.
Pour ce dernier dossier, il faut relever que jusqu'à présent l'Ofnac, refuse de se prononcer alors que les rapports étaient quasiment bouclés par Nafi Ngom Keita. On s'attendait à ce qu'il se prononce bien entendu sur la mauvaise gestion du Port autonome de Dakar, du coud. Donc, l'Ofnac devrait avoir le courage de produire un rapport sur les différentes malversations constatées par les Sénégalais. C'est là où on attendait cet organe de lutte contre la corruption et non pas dans cette gymnastique de perception de la corruption. L'Ofnac a refusé d'innover. Il refuse d’être courageux et de prendre ses responsabilités, en enquêtant sur les ressources qui sont allouées aux différentes structures et organismes de gestion de nos derniers publics. Il y a beaucoup de manquements dans ce rapport.
L'Ofnac refuse par exemple de parler également de la corruption dans les grands projets de l'Etat. Il en est ainsi du Bulding administratif, de la construction du Centre international de Diamniadio, de l'autoroute Ila Touba. Le montage financier dans ces projets, est source de corruption. Partout où vous voyez des marchés de conception, de travaux ou bien appelés clés en main, sachez que ce sont des sources de corruption. Au Sénégal, ces marchés ne sont pas maîtrisés ni encadrés par l'Etat. L'Ofnac refuse de fouiner. Comment voulez-vous que l'on croie au travail effectué par cet organe de lutte contre la corruption au Sénégal."
L'Asurl ref:https://www.leral.net/Birahim-Seck-se-prononce-sur-le-rapport-de-l-Ofnac-L-Ofnac-refuse-de-prendre-ses-responsabilites_a217146.html
Birahim Seck se prononce sur le rapport de l'Ofnac: "L'Ofnac refuse de prendre ses responsabilités"
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