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RUFISQUE -MAR DIOUF TOMBE
C’est arrivé ! L'inamovible Mar Diouf cède son fauteuil après plus de 30 ans de règne sans partage sur la commune de Bargny. Son tombeur : la coalition And Liggey Bargny (ALB).
Après 30 ans de règne sans partage dans la commune de Bargny, Mar Diouf, maître du jeu politique bargnois, est passé à la trappe des élections locales de dimanche. La faute à And liggey Bargny, une coalition de plus de treize partis politiques, associations et mouvements de la société civile.
Ainsi prend fin un règne sans partage entamé depuis 1984. Ce qui en avait fait un des bastions incontestés du Parti socialiste. La coalition And Liggey Bargny (ALB) est aujourd’hui sans doute la grande révélation de ces joutes électorales dans le département de Rufisque.
A l’issue du scrutin, les amis Mamadou Takha Samb, tête de liste majoritaire de ALB ont démontré leur suprématie sur la coalition Benno Bokk Yaakaar. En effet, sur l’étendue de la commune, sur 26 658 inscrits, 15 786 ont voté et 15 683 ont pu exprimer leurs suffrages valablement. La coalition And Liggey Bargny a obtenu 6 473 voix, suivie de la coalition Bolloo And Defar Bargny avec 5.263 voix.
Quant à la coalition du parti au pouvoir, Benno Bokk Yakaar dirigée par le maire Mar Diouf, elle est arrivée à la troisième position avec 3 092 suffrages. La coalition Taxaw Aar Bargny pointe loin derrière avec 379 voix, puis vient Bolloo Taxawu Askan Wi avec le Pds avec 234 voix. A Bargny, le taux de participation a été de 59,22%, soit un peu moins du double de la moyenne nationale.
Bès Du Niakk remporte la commune de Sendou
La coalition Bes Dou Niakk a remporté la commune de Sendou. Un résultat prévisible puisque cette localité compte beaucoup de talibés Tidiane mais aussi des sympathisants de Serigne Mansour Sy Djamil. Ainsi, sur un nombre de votant de 1058, BDN a obtenu 384 voix, suivie du Front national (350) et Benno Bokk Yaakaar qui ferme la marche avec 326 voix.
BAMBEY
Aida Mbodj invite à l'union sacrée
C’est tard dans la nuit de dimanche à lundi que la maire sortante de Bambey, double vainqueur des élections municipales et départementales du 29 juin à Bambey, a fait sa première déclaration à la presse locale. «Je remercie les populations qui ne m’ont jamais lâchée malgré la défaite de notre parti (Pds, à la présidentielle ) en 2012, les populations ont continué à m’encourager, à m’adorer, à me chérir, à me faire confiance. C'est cette confiance qui m’a permis aujourd’hui de revenir au devant et de mieux croire en moi», a dit Aida Mbodj.
Leader départemental du Parti démocratique sénégalais, elle a toutefois profité de l'occasion pour relativiser la défaite des uns et des autres. «Je voudrais dire à mes frères et sœurs qui n’ont pas eu la chance que nous avons, de considérer que cette victoire est la leur, que personne n’a gagné, que personne n’a perdu. Seul Bambey est sortie gagnante. C'est pourquoi il faut que nous nous retrouvions tous» pour travailler ensemble.
La tête apparemment bien calée entre les épaules, Aida Mbodj n'en a pas moins rappelé que ce succès est la «consécration d’un long compagnonnage avec les populations de la ville de Bambey», entre «moments de gloire» et «moments de détresse.
«Ces deux dernières années nous pouvions nous décourager, nous pouvions abandonner après avoir occupé des stations dans les plus hautes sphères de la République. Mais cela ne nous ressemble pas», a souligné la députée libérale. «C’est à ce moment là que nous avons encore plus cru à ce que nous faisons. Et ce que nous faisons, c’est d’essayer de développer Bambey en la transformant en ville émergente.»
A cet égard, Aïda Mbodj a énuméré quelques «réalisations» de son mandat finissant : des infrastructures, du social, accompagnement des populations, etc. «Nous avons fait (émerger) Bambey au niveau international et elle fait partie aujourd'hui des six villes de l’Association des maires francophones» (AMF).
Aujourd'hui, «nous devons cultiver l'union sacrée autour des acteurs que nous sommes pour que Bambey tire (enfin) profit de (ses) potentialités (car) en tant que fils de cette ville, nous lui tous quelque chose», a souhaité Aida Mbodj.
THIÈS
LENDEMAINS D'ÉLECTIONS
Rewmi ouvre le procès de Macky Sall
“Thiès reste et demeure le bastion inexpugnable, imprenable d’Idrissa Seck, en dépit des entraves». Telle est la conviction de Pr Oumar Papis Ndoye, deuxième adjoint au maire de l’équipe municipale sortante. En point de presse, hier, le médecin de l’équipe nationale, investi à la cinquième position dans la liste majoritaire de la coalition And Defar Thiès dans la commune de Thiès-Ouest, soutient que la défaite de la coalition Benno Bokk Yaakaar était prévisible.
Après avoir gagné ensemble avec 65% des Sénégalais en 2012, explique-t-il, «il était convenu de mettre sur pied un cadre de concertation ou l’expression profonde et légitime est autorisée à la seule fin de mettre à la disposition du décideur suprême des avis de qualité qu'il aura le loisir d’apprécier et d’utiliser à sa guise.»
Il fait référence au «tour du Sénégal que Macky Sall a effectué à trois reprises avant son accession à la magistrature suprême pour passer en revue tous les problèmes et périls auquel fait face l’économie Sénégalaise.» II en a découlé le Yonu Yokkuté «qui s’est mué en Plan Sénégal Emergent pour sortir le pays de la récession (et) de nous guérir de la morosité ambiante», a ajouté Dr Ndoye.
Un PSE qu'il assimile à une «option nucléaire consistant à apporter une thérapie de choc pour amortir le trou d’air économique que traverse le pays, acheté à coup de milliards», puis «célébré à coup de millions» mais qui «s’est révélé n’être qu’une minuscule rustine appliqué à un gigantesque problème’’. Aujourd'hui, poursuit le conférencier, «l’histoire a donné raison» à Idrissa Seck «au vu des résultats électoraux’’.
A l’endroit de la coalition BBY, le rewmiste estime que ‘’la raclée qu’elle vient de subir, (un) carnage qui n’a épargné personne, la lassitude exprimée par les Sénégalais, cette cyclothymie électorale (...) traduisent l’angoisse d’un peuple en perte de repères», mais aussi «un manque de confiance à l’égard du Chef de l’Etat et sa vision.» Conclusion: «force est de constater que le pourvoir est en train de quitter Macky Sall, en raison de son impopularité stratosphérique.»
DAGANA
Le département échappe au PDS
Même s’il garde Dagana commune dans son giron, le Parti démocratique sénégalais pourrait voir le département lui filer entre les doigts au profit de la coalition Benno Bokk Yaakaar. La commission départementale de recensement des votes devrait confirmer ces tendances provisoires aujourd'hui.
D’après les résultats provisoires issus des dépouillements dans différentes localités de la commune de Dagana, le Parti démocratique sénégalais (PDS) n’a remporté que les communes de Dagana et de Ndombo Sandjéry avec respectivement 4485 (58,94%) et 920 voix (46,35%). Sinon, il a été largement battu dans la commune de Gae par la coalition Benno Bokk Yaakaar (53,66%) contre 46,36%.
Le même scénario est survenu à Richard Toll où Benno Bokk Yaakaar est arrivée en tête avec 33,29 %. Derrière, et avec 30,02%, pointe le Parti démocratique sénégalais. Rewmi occupe la 3e place avec 13,53%, tandis que les autres coalitions en compétition dans la capitale sucrière, c'est-à-dire Car Lenen, Bès Du Niakk, Union des forces républicaines, Bokk Gis-Gis et Dolel Yaakaar n’ont pas atteint la barre des 1000 voix.
La coalition BBY s'est également montrée souveraine à Rosso Béthio (43% des suffrages) et Rosso Sénégal (47%) environ. Dans ces deux localités, le PDS n’a pas dépassé la barre des 32%.
Au niveau départemental, sur les six localités, le PDS n’en a gagnées que 2. Si Oumar Sarr a reconquis Dagana avec 64,26% (4830 voix), c'est de justesse qu'il est sorti vainqueur à Ndombo Sandjery avec seulement 16 voix de différence.
A Richard-Toll et à Rosso Béthio, la coalition du pouvoir a creusé l’écart en enregistrant respectivement des scores de 47,18 % et 40,34 %, contre 39,40% et 32,97%. Le pouvoir arrive aussi en tête à Gae et Rosso Sénégal avec respectivement 48,68 % et 48,63%.
C’est aujourd’hui que la commission départementale de recensement des votes va publier les résultats provisoires à Dagana.
GRAND-YOFF LENDEMAIN DE SCRUTINS
La victoire de Taxawu Dakar, c'était écrit...
Pour certains à Grand-Yoff, le réveil a dû être dur après la défaite de la liste conduite par Aminata Touré face à celle de Khalifa Sall. Et dans la bouche des uns et des autres, le manque d'organisation de Benno Bokk Yaakaar et le fait que le Premier ministre soit considérée comme «une étrangère» à la commune expliquent le succès du maire sortant.
Assis en face du centre ou a voté Aminata Touré, Cheikh Dione lit tranquillement son journal, mais livrant ses impressions par rapport au scrutin. ‘’C’était prévisible, la victoire de Khalifa Sall est sans surprise’’, estime ce vieil homme encore alerte.
‘’Je suis né en 1942, et j’ai grandi dans ce quartier, dit-il. Je connais presque tout le monde ici. Pour vous dire que même si on avait transporté des électeurs pour venir voter contre Khalifa Sall, ils n’allaient pas gagner’’, les yeux toujours fixés sur son journal.
Au marché de Grand-Yoff, Amadou Sy, réparateur de chaussures, a lui aussi ses certitudes. Originaire de la région de Matam, il a posé ses pénates ici depuis cinq ans, lui qui vient juste de souffler sur ses 33 bougies. Et il a voté dimanche (il brandit un doigt encore rougeâtre).
‘’Khalifa est un guerrier. Avec tout ce qu’on lui a fait, il est parvenu à sortir vainqueur, le défend-il. Tout le monde était contre lui, surtout pendant la campagne, sa caravane est toujours attaquée. Et tout cela, c’était juste pour le faire reculer. Mais au finish le bon Dieu lui a donné la victoire’’, dit-il avec soulagement.
‘’Tout le monde savait qu’il allait gagner, car il a bien travaillé. C'est pour cela que les gens ont voté pour lui, c'est simple.’’ De l’autre coté du marché sur la route allant vers l’Eglise, une dame, qui peine à porter 51 années sur ses frêles épaules, a installé son commerce. Interpellée sur les élections, elle déclare ‘’ne pas être surprise de la victoire de Khalifa Sall’’.
A Scat Urbam, quartier général du Premier ministre, pas une âme qui vive. Seuls les préposés à la sécurité des lieux sont présents. Il faut attendre quelques minutes pour voir des personnes arriver, au compte-goutte. Visiblement abattus, ils ne souhaitent pas revenir sur la défaite de leur mentor, s’en remettant à plus fort qu'eux. ‘’Dieu merci, le scrutin s’est bien déroulé.
C’est maintenant du passé’’, avance le premier interpellé qui n’a pas souhaité en dire plus. Mais, en se parlant entre eux, l’un finit par lâcher : ‘’c’est un manque d’organisation qui nous a fait perdre les locales’’. Avec cet aveu de taille : «on ne peut pas laisser les populations de Grand-Yoff ici, pour aller ensuite chercher d’autres personnes qui ne sont pas de la localité.»
Aminata Touré, cette «inconnue»
Au quartier général de Taxawu Dakar, la joie se lit encore sur les visages, mais avec toujours ce flegme lié à l'absence de surprise dans les résultats provisoires. ‘’La victoire n’a surpris aucun fils à 100% de Grand-Yoffois. (...) On voulait nous montrer et nous opposer la force en nous affaiblissant. C’est le président (Macky Sall) lui-même qui voulait nous ramollir en donnant des moyens au Premier ministre pour faire face à Khalifa’’, accuse Lassana Sène, habitant de la localité.
Mais pour eux, Grand-Yoff n’est pas un escalier pour accéder à Dakar. D'où l'avertissement au président de la République. «La mairie ne nous fait plus rêver, nous irons au Palais. On est sur terrain pour la présidentielle de 2017. Qu’il (Macky Sall) se prépare’’, souligne Boubacar Beydi Niang.
L'une des causes de la défaite du Premier ministre dans la commune, c'est le fait qu'elle soit considérée comme «une étrangère». Selon le vieux Cheikh Dione, la tête de liste de Benno Bokk Yaakaar n’est pas bien connue à Grand-Yoff. Et la dame Dieynaba Sock de renchérir : ‘’je suis née et j'ai grandi dans ce quartier. Mais je n’ai connu Aminata Touré que lorsqu’elle a lancé la traque aux biens mal acquis’’, reconnaît-elle.
«Elle est entrée en politique en 2014, c’est pourquoi elle ne pouvait pas gagner contre Khalifa. Personne ne la connait dans cette commune», enfonce Boubacar Beydi Niang.
GUILLOTINE
Ces «têtes» en attente de liquidation
S'il y a un profond bouleversement de l'équipe gouvernementale, les ministres, ministres conseillers et autres directeurs généraux d'entreprises pourraient faire partie de la charrette que Macky Sall s'apprêterait à sacrifier
Les premières tendances qui se sont dégagées à l’issue des élections locales du dimanche dernier ont eu, assurément, un effet tellurique. Si des candidats ont créé la surprise en remportant le scrutin dans leurs fiefs respectifs, d’autres sont vite passés à la trappe, fragilisant ainsi leurs assises locales. C’est le cas de la mairesse sortante de Louga, Aminata Mbengue Ndiaye. La tête de liste de Benno défar Ndiambour balayée dans son fief par Moustapha Diop, tête de liste de Benno Bokk Yaakaar (BBY).
Une défaite d’autant plus surprenante que Louga a toujours été considérée comme une chasse gardée du ministre de l’Elevage qui dirige la commune depuis 1996 (compte tenu de la parenthèse de 2003-2009). Mais contrairement aux ministres APR battus dimanche, Aminata Mbengue Ndiaye ne risque pas de quitter le gouvernement en vertu de la théorie des quotas en vigueur pour intéresser les alliés du chef de l'Etat.
En tout cas, son collègue Cheikh Bamba Dièye, lui, n’a pas attendu d’être démis de la tête du ministère de la Communication et de l'Economie numérique. Sans surprise, il a tiré les conséquences de sa défaite cuisante à SaintLouis, dont il est le maire depuis 2009, face à ses adversaires Mansour Faye (APR) et Ahmet Fall Braya (PDS).
Moustapha Cissé Lô, également, a eu le même réflexe politique que Bamba Dièye. Battu à Mbacké, le vice-président de l’Assemblée nationale a démissionné de sa fonction de coordonnateur de l’APR dans cette localité. Le ministre chargé de la Promotion de la Bonne gouvernance, Abdou Latif Coulibaly, n’a pas réussi dans sa mission après sa défaite dans sa localité de Sokone face à Petit Guèye.
A Ziguinchor et Bignona, dans le Sud, la mayonnaise n'a pas également pris, ni avec le ministre de la Jeunesse Benoît Sambou, ni avec Doudou Kâ, le DG de Fongip, tous deux écrasés dans leur fief. Ce duo, qui s’était donné comme ambition de déboulonner le maire sortant de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, ont échoué.
A Bambey, les ministres Mor Ngom et Pape Diouf n’ont pu résister face au rouleau compresseur du maire sortant, Aida Mbodj, qui va probablement rempiler. La situation n’est guère meilleure dans le département de Mbour, où le ministre des Collectivités locales, Oumar Youm, n’aura pas l’occasion de mettre en pratique l’acte 3 de la décentralisation dont il est le maitre d’œuvre.
A Thiès, les ministres Thierno Alassane Sall et Augustin Tine ont été impuissants à abréger le règne d'Idrissa Seck. Mais la grande victime de ces locales aura été incontestablement le Premier ministre Aminata Touré... Une défaite qui n'augure pas de lendemains enchanteurs pour l'auteure du célèbre «accélérer la cadence»...
PROFIL
OUSMANE NDOYE-MAIRE (?) DE FASS-COLOBANE-GUEULE TAPÉE
La revanche d'une icône discrète de la société civile
C'est l'une des surprises des résultats locaux du 29 juin. La victoire d'Ousmane Ndoye, de la coalition «Taxawu Dakar», au nez et à la barbe de Pape Diop (Bokk Gis-Gis), Mansour Sy Jamil (Bès Du Niakk), etc.
Tête de liste majoritaire de la coalition dirigée par Khalifa Sall, il était un quasi inconnu du landernau politique. Simple et discret. Ousmane Ndoye, dans ses bureaux situés sur l'avenue Bourguiba, a le téléphone scotché à l’oreille, ne cesse de recevoir des messages de félicitations.
‘’Oui merci, merci’’, répond-il à voix basse à un interlocuteur à l'autre bout du fil. Teint clair, la soixantaine, tout de blanc vêtu, le futur maire de Fass-Colobane-Gueule Tapée en impose par sa carrure. Sa victoire contre Pape Diop et Mansour Sy Jamil, entre autres, n'est point une surprise pour lui. Il en avait la certitude. «Nous avons gagné hier (dimanche) car nous avons bien travaillé’’, dit-il simplement.
Et pourtant, c'est un novice en politique, issu de la société civile, fondateur dans le quartier de Fass d'un mouvement citoyen en 2009 dénommé «soukhali gokh bi» qui deviendra «soukhali ndakarou». C’est sous cette bannière qu’il prendra part aux élections locales de 2009 à l’issue desquelles il arrive 3e derrière Sopi et Benno Siggil Sénégal.
L’engagement citoyen de cet homme d’affaires n’est pas fortuit. Il découle, selon lui, du sort qui est réservé à Fass, sa contrée natal. «Pendant les campagnes électorales, on parlait très peu de notre commune, et souvent on ne parlait que des leaders Pape Diop, Jamil, Moussa Touré. Moi, on m’avait complètement oublié et pourtant c’est moi qui ai gagné’’.
Occasion pour lui de dénoncer un manque de considération dont la presse se serait rendue coupable, notamment dans la couverture équitable de la campagne électorale. Avec cette victoire, Ousmane Ndoye semble bien tenir sa revanche.
Fermeture des canaux, sa priorité
Après des études primaires à Colobane 1, puis secondaires au lycée Van Vollenhoven (actuel lycée Lamine Guèye), il débarque à l’université de Dakar ou il décroche un diplôme de comptabilité. Aujourd’hui, il a bien l’ambition de changer la visage d'une commune «laissée en rade» par ses prédécesseurs.
Pour ce faire, il veut donner la possibilité aux populations de décider de leur propre sort. ‘’Nous avons nos idées, mais c'est à eux de décider de leur avenir, et nous les accompagnerons avec les moyens que nous trouverons», note t-il. Marié, père de six enfants, il promet justement d’organiser un forum afin que pour que les populations puissent parler de leurs problèmes.
Mais après qu'il aura revêtu l'écharpe tricolore qui en fera le premier magistrat de la commune, Ousmane Ndoye se donnera une priorité : «couvrir les deux grands canaux qui passent devant Fass, Colobane et Gueule Tapée.»
SOURCE:http://www.seneplus.com/article/alb-met-fin-%C3%A0-plus-de-30-ans-de-r%C3%A8gne-%C3%A0-bargny
Élections locales 2014 : ALB met fin à plus de 30 ans de règne à Bargny
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