Fast backlinks and Guest-post hosting
Des experts du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, de la Banque mondiale et de l’Uemoa ont effectué, à Bambey, une mission de suivi des activités du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (Ppao). Une occasion, pour ces superviseurs, de constater, sur le terrain, l’état d’avancement des parcelles de céréales semées et méticuleusement suivies par les équipes conduites par les chercheurs de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra) de Bambey. La première étape de la visite de parcelles a démarré par un tour dans un champ de niébé. Avec un potentiel de deux tonnes à l’hectare, cette spéculation présente une particularité : la grosseur des graines qui varie entre 27 et 30 grammes, explique Dr Ndiaga Cissé. D’importantes découvertes ont été faites dont quelques unes sont proposées pour une homologation.
La mission a aussi visité une parcelle de culture d’arachide. Ces variétés d’arachide ont démontré leur résistance aux parasites, ou à la sécheresse. D’autres variétés résistent bien à l’aflatoxine, et certaines espèces sont conformes à l’arachide de bouche. A en croire Dr Issa Faye, de nouvelles populations semencières dont des dormantes, deux lignées sont en avance et d’autres en cycle d’évaluation. Dans ce sillage, deux à trois variétés pourraient passer en homologation. Une visite de la commission technique est prévue vers la dernière décade du mois courant. Pour le sorgho, la nouvelle variété trouvée dans la parcelle de l’Isra de Bambey est de taille courte. Elle est dénommée Isra G18-2 et est candidate à l’homologation. Ce sorgho fournit, selon Dr Ndiaga Cissé, de la farine blanche et non rougeâtre, identique à la farine de mil « souna » donc, plus appropriée à la consommation, avec un cycle précoce variant entre 90 et 105 jours.
La dernière parcelle visitée par les responsables du Ppaao est celle réservée à la culture du mil où se fait une expérimentation de croisement total, explique Dr Ousmane Sy. Un travail complexe et un suivi rigoureux car une quarantaine de parents mâles et des parents femelles sont couplés pour obtenir les produits et variétés hybrides en prenant en compte la production, la performance afin que les meilleurs soient proposés à l’homologation. Une satisfaction pour Dr Mour Guèye, coordonnateur du Ppaao qui garde espoir pour ce travail bien entamé au Centre national de recherches agronomiques. Parmi les contraintes notées au cours de cette randonnée, il y a la motivation des chercheurs, les moyens mis à leur disposition, et le manque d’une eau abondante. Un système d’irrigation fastidieux est à améliorer pour obtenir plus de performances.
Mamadou Aïcha NDIAYE SOURCE:http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=39360:isra-de-bambey-vers-une-homologation-de-varietes-de-mil-sorgho-niebe-et-arachide&catid=51:economy&Itemid=63