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La situation du tourisme dans la petite côte attire l’attention, non pas par des taux de remplissage des réceptifs hôteliers, mais plutôt par des pertes d’emplois, des mesures de licenciements massifs .Des interpellations fusent de partout à l’intérieur de ce secteur transversal mourant. Cette activité vitale dans le département de Mbour à côté de la pêche, ne nourrit plus son homme. Après la fermeture du Club Aldiana, de l’Espadon de Saly, de Niominka et Royal Lodge (Fatick), la petite côte enregistre celle annoncée du Domaine de Nianing et la vente de Savana Saly dont le nouveau propriétaire veut expulser les travailleurs. ‘’Comment peut-on aller vers l’émergence en cautionnant le chômage ? ‘’ s’interroge un délégué syndical.
Le domaine du Nianing remercie 352 employés
L’assemblée générale des travailleurs du Domaine de Nianing, tenue il y a trois jours, est celle de la confirmation de ce complexe hôtelier .En effet , sous la direction de Mamadou Diouf secrétaire général national de l’hôtellerie ,des bars ,restaurants et cafés du Sénégal, affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal , les délégués des travailleurs et le directeur des ressources humaines ont confirmé ,les mesures de licenciements .Des questions sans réponse sont adressées aux autorités étatiques’’ Comment peut-on aller vers l’émergence en cautionnant le chômage ?’’S’interroge un délégué.
Selon Mamadou Samb, le délégué des travailleurs, l’heure a sonné pour partir dans la douleur, malgré plusieurs démarches auprès des autorités préfectorales de Mbour et du gouverneur de Thiès. Il a affirmé le départ de 352 de ses collègues dont certains ont fait 40 ans dans la boîte comme journaliers. Selon lui, les impacts de cette mesure sont lourds de conséquences.
Le délégué Samb chiffre entre 5 et 10 000 personnes qui vont subir les effets de ce licenciement massif. Il a expliqué les raisons qui ont poussé Madame Armande, la propriétaire du Domaine de Nianing, sous le poids de l’âge .Des promesses de vente de l’hôtel sont brandies par elle. La condition est sujette au paiement des bonus aux travailleurs. Pour ce qui est des droits des travailleurs, les propositions sorties donnent une somme de plus de 12 millions de francs réparties aux journaliers.
Les concernés vont percevoir entre 100 et 250 000 francs. Les sommes sont jugées dérisoires. Tout de même, les travailleurs sont invités, selon le délégué, à se rapprocher d’eux pour le calcul des indemnités et la correction des erreurs probables sur leur ancienneté. Sur le fait ayant l’allure d’un désastre, le syndicaliste Mamadou Diouf a fait état des démarches menées auprès du gouvernement, mais n’en démord pas dans la lutte pour la conservation des emplois ou bien le paiement d’un dédommagement équitable avec des droits et des indemnités .sur la question , la Directrice de l’hôtel demande la liste des nécessiteux pour une première liquidation de leurs indemnités. Comble de désespoir , la mesure laisse perplexe les délégués et les travailleurs. Le discours, le mieux partagé du reste par les travailleurs : ‘’Nous avons participé à bâtir la fortune (consolidation du capital et des bénéfices). Comme des citrons pressés, on nous met dehors ». Pour eux, une seule question revient : pourquoi l’Etat cautionne la fermeture de l’hôtel. A cette question, le Drh en disant le droit a fini par convaincre tous du bien fondé de la décision de la propriétaire qui peut vendre son bien.
POUR SAUVER L’HOTEL SAVANA SALY : Les travailleurs se sacrifient
Les travailleurs de Savana Saly courent derrière 10 mois de salaires pour les permanents ,15 pour les journaliers et 20 mois pour les prestataires de services. Transporteurs, artisans, horticulteurs, fournisseurs, pêcheurs et aviculteurs s’interrogent sur l’ampleur du déclin d’une économie locale basée sur l’industrie touristique. Syndicalistes et collectifs des délégués des travailleurs s’organisent pour s’arranger à recouvrer des droits ou pour conserver un outil de travail .
Les travailleurs de Savana Saly, selon les délégués syndicaux et des travailleurs, des alternatives de conservation de l’outil de travail sont menées au prix de mille sacrifices. Ils s’organisent pour assurer leur transport et leur restauration en se cotisant .Les maigres rentrées ne servent qu’à payer les charges d’eau et d’électricité. En dehors des salaires non payés, la désolation des travailleurs, des pères de famille qui pour les délégués font dans la solidarité devant des obligations familiales comme les charges domestiques, les frais de scolarité des enfants sans compter les coûts de la santé.
Le comble pour eux, selon les délégués et le collectif des travailleurs de Savana Saly, reste la vente de l’hôtel Savana Saly à la Société immobilière de Saly par l’Etat. Cette vente est faite par assignation, à la suite d’un feuilleton judiciaire. Pour eux, le représentant de Savana est resté sourd à leurs appels .Des menaces du propriétaire de traduire les travailleurs devant la justice s’ils prenaient langue avec, sont mal accueillies. Au bout du compte, l’un des fleurons de l’industrie touristique à Saly-Portudal se meurt.
source: http://www.sudonline.sn/le-tourisme-dans-le-creux-de-la-vague_a_23331.html