Fast backlinks and Guest-post hosting
Propulser sur le devant de la scène avec sa radiation de la fonction publique, le leader de la coalition Sonko-Président a connu une ascension fulgurante, en atteste les résultats de l’élection présidentielle du 24 février. Le candidat de « l’anti-système » a eu une montée inédite, surtout à Ziguinchor.
L’ancien inspecteur des impôts et domaines est désormais l’homme fort de la capitale du Sud : il obtient 41.291 voix contre 32.846 pour la coalition Benno Book Yakaar, soit un écart de 8445 voix, sur 78.384 votants.
Si c’était un test grandeur nature pour une base politique, Ousmane Sonko et sa coalition Sonko-Président l’aura réussi. Aminata Angélique Manga, Doudou Ka du Fongip, Benoit Sambou, Mamadou Lamine Keïta et Tombon Guèye, respectivement maires de Bignona et d’Oussouye et dernièrement Abdoulaye Baldé, maire de Ziguinchor, n’ont pas pu freiner l’ascension fulgurante du leader du parti Pastef. Les résultats de l’élection présidentielle du 24 février ont fait de lui le nouveau roi de Ziguinchor. Les populations de Ziguinchor, Bignona et Oussouye ont dit « oui » au candidat de « l’anti-système ». À Ziguinchor, sur 125.154 inscrits, 78.384 ont voté, dont 77.622 suffrages valablement exprimés. Sonko enregistre 41.291 voix contre 32.846 pour la coalition Benno Book Yakaar, soit un écart de 8445 voix. A Bignona, Ousmane Sonko obtient 51 438 voix contre 27 398 pour Macky Sall, informe la commission départementale de recensement des votes (Cdrv). S’en suit la coalition d’Idrissa Seck qui a obtenu 2169 voix. Issa Sall du Pur et Madické Niang obtiennent respectivement 412 et 377 voix. Le score est moins considérable dans le département d’Oussouye, où Ousmane Sonko obtient 9.209 voix contre 8.707 pour Macky Sall.
A moins de consolider ce score en décembre prochain à l’occasion des élections locales pour ne pas tomber dans le piège de Malick Gackou qui cherche à consolider sa base politique à Guédiawaye, alors qu’il en avait l’occasion en 2014, Ousmane Sonko, pour une première participation à une élection présidentielle, est l’incarnation de la politique moderne. Très présent sur les réseaux sociaux, Ousmane Sonko gagne la sympathie d’une frange de la jeunesse par son discours anti-système. Il veut promouvoir la souveraineté nationale car, pense-t-il, l’économie est contrôlée par des multinationales étrangères. L’initiateur du programme « Jotna : Li nëpbokk, nëpjot ci » propose, s’il est élu, une Cour constitutionnelle à la place d’un Conseil constitutionnel et la Suppression du Cese et du Hcct. Sur la question des ressources naturelles où il est revenu durant toute sa campagne, Sonko entend renégocier les contrats déjà signés sur les blocs pétroliers.
source:Élection présidentielle Ousmane Sonko, nouveau « roi » de Ziguinchor