Ces élèves suggèrent, en effet, « la relance du processus de paix avec toutes les factions du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) à travers une gestion transparente du dossier ». « L’Etat doit s’engager résolument à lutter aussi contre la circulation des armes légères dans la sous-région. Il doit aussi travailler à la réalisation d’infrastructures génératrices d’emplois dans la région », soutiennent ces élèves regroupés au sein de l’Union des foyers socio éducatifs de Ziguinchor (Ufsez). « Arrêtons de nous tuer. Nous voulons la paix. Nous ne voulons plus étudier sous les balles. La Casamance a besoin de paix. Nous voulons vivre autrement. Non à la guerre. », pouvait-on lire sur les pancartes des marcheurs. Qui ont également déploré les conséquences désastreuses de ce conflit vieux de trois décennies. Il s’agit notamment des pertes en vies humaines, du blocage de tous les projets de développement socioéconomique de la Casamance…
SOURCE: NETTALI