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Le discours traditionnel du président Macky Sall à l’occasion de la Saint-Sylvestre, a été religieusement suivi par la plupart des populations de la région sud du pays. Et plus particulièrement les jeunes, les intellectuels et les observateurs de la scène politique.
Ces populations croient ferme que le Chef de l’Etat n’a pas répondu à leurs attentes qui ont pour noms cherté de la vie dans la région, chômage endémique des jeunes. Elles disent, rester sur leur faim. «Un Sénégal émergent ne passe pas seulement par la capitale sénégalaise. C’est pourquoi, nous invitons le président Macky Sall à respecter les engagements qu’il avait pris ici à Ziguinchor, lors de son dernier séjour», explique Pape Moustapha Diagne, jeune élève dans un lycée de la place.
Pour Malick Diédhiou, enseignant à Bignona, «c’est un sentiment de désillusion et de déception grande qui a animé la plupart nos populations après le traditionnel discours traditionnel de fin d’année du Chef de l’Etat», dit-il. Pour cadre de l’administration qui a requis l’anonymat, «le président Macky Sall était attendu sur plusieurs questions très importantes qui préoccupent aujourd’hui les Casamançais en particulier et les Sénégalais d’une manière générale.
Des questions qui ont pour noms : situations difficiles des ménages, cherté de la vie, désenclavement de l’intérieur de la Casamance, baisse des denrées de premières nécessités. Macky Sall a plutôt préféré les esquiver pour vanter les réalisations de son gouvernement.» Babacar Ndiaye de la société civile de lui emprunter sa trompette, «le Chef de l’Etat doit bien comprendre qu’un Sénégal émergent ne passe pas seulement par la capitale sénégalaise. Les autres régions doivent aussi bénéficier de ces édifices qui participent au développement du pays.»
Et de se lamenter, «nous nous attendions à des solutions concrètes pour sortir le peuple de la faim. Malheureusement, Macky Sall nous a servi un discours de politicien.» Ces populations qui demandent beaucoup plus de mesures incitatives et productives pour relancer l’agriculture en Casamance, «nous sommes tous plongés dans une aventure sans un lendemain meilleur. Si le président Macky Sall et son gouvernement veulent sauver notre pays et sortir notre région de son gouffre, de son marasme économique après plusieurs années de guerre fratricide, ils doivent relancer la filière agricole.
C’est de cette manière qu’ils pourront sauver nos populations qui sont devenues vulnérables», ont clamé haut et fort ces populations. Si la désillusion s’était bien installée dans le cœur des Ziguinchorois après le discours du chef de l’Etat, force est de reconnaître que, dans un élan de solidarité, elles sont sorties massivement jusque tard dans les rues pour enterrer l’année 2014. Elles ont baptisé l’année 2015, celle d’une paix définitive et de développement dans leur contré.
source: iGFM