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L'OBS - Anna Sémou Faye déroule les grands axes de sa ligne directrice pour, disait-elle, «permettre à la police de rester debout». Entre autres innovations à son actif, figure la reconfiguration et le renforcement du Groupement d’intervention rapide, (Gir) pour en faire le nouvel fer de lance de la police.
Exit l’étape de peaufinassions des réformes, pour une police plus intègre, plus professionnelle et opération. L’heure est, pour la Directrice générale de la police, (Dgpn), Anna Sémou Faye, à l’action. L’acte I a vu la mise en branle avant-hier du Groupement d’intervention rapide (Gir), comme nouveau fer de lance de la police. Venu présider la cérémonie officielle de prise de service de cette unité d’élite de réserve, le Directeur de la sécurité publique, le «Dsp» Demba Sarr, a rappelé aux éléments l’essence de leur mission «républicaine à tout temps et en tout lieu».
Explicitant les raisons qui motivent la mise sur orbite du «Gir», le patron de la sécurité publique a rappelé que «ce corps bien qu’existant n’était jusqu’ici pas aussi opérationnel qu’elle devait l’être. D’où l’initiative du Dgpn de faire du Gir, une unité d’élite et fer de lance de la police». Pour ce faire, renseigne le commissaire Sarr, «le Gir bénéficiera de toute la plénitude de ses moyens, afin de faire face à ses prérogatives en matière notamment de maintien de l’ordre public». C’est dans cet ordre, souligne notre interlocuteur, que la patronne de la police a «procédé au recadrage et au renforcement de l’effectif du Gir, qui passe du simple au triple, avec l’intégration d’éléments sortis de la dernière promotion, qui vient de boucler 2 années de formation à l’école nationale de police. Au cours de leur initiation, indique le Dsp Demba Sarr, «l’accent a été mis sur l’entraînement technique et tactique endurant, mais aussi sur la faculté de discernement, de lucidité, de sérénité et de professionnalisme des hommes, dans la gestion de toutes sortes de troubles à l’ordre public. Avant d’être opérationnels, les éléments du Gir ont effectué des stages pratiques dans les commissariats, au Gmi, à la Dic…, afin de faire d’eux des agents et officiers transversaux en matière de maintient de l’ordre et du traitement de procédures». Demba Sarr a aussi relevé une structuration, «de l’organigramme du Gir, scindée en plusieurs sections dirigées chacune par un adjudant. Ces sections sont coordonnées par un lieutenant et tout ce beau monde est placé sous le commandement du commissaire principal, Abdoulaye Diop qui opère sous la coupole du commissaire central de Dakar.
Basés au commissariat central, les éléments du Gir, qui ont une compétence régionale, seront permanemment déployés sur des axes stratégiques à titre dissuasif, pour rassurer les citoyens sur leur sécurité. Ils sont également appelés à intervenir dans des manifestations de foule à risque comme les matchs de football, (navétanes…), les combats de lutte, les manifestations de rue…
Abdoulaye DIEDHIOU
RÉFORMES DE ANNA SEMOU FAYE- POUR RENFORCER LA SECURITÉ DES DAKAROIS - Le Groupement d’intervention rapide (Gir) réactivé
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