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Les prix du transport n’ont pas connu une hausse comme on le vivait les années précédentes à la veille de chaque Tabaski. A la gare routière des Baux Maraîchers de Pikine, les prix restent inchangés au grand bonheur des voyageurs qui craignent une hausse qui impacte leur bourse. Des sanctions assorties d’amendes allant jusqu’à 100.000 F Cfa sont prévues contre des horaires qui refuseraient de regagner la gare. Aussi, des chauffeurs qui outrepasseraient les règles sur les prix se verraient refuser des bons de sortie, sorte de «visa» pour le transport interurbain.
L’ambiance est indescriptible dans la gare routière les Baux Maraichers de Pikine. Les voyageurs, bagages sur les charriots ou sur la tête prirent d’assaut les moyens de transport sous l’orientation des régulateurs de la gare. Dès que le voyageur foule la gare, ce sont ces gens qui se chargent de l’orienter vers les véhicules de sa destination. Les clients rencontrés sur les lieux disent prendre les devants pour ne pas être confrontés à des difficultés. «Nous allons dans notre village pour la célébration de la fête du mouton en famille», a fait savoir un passager dans le bus.
Et de poursuivre : «on constate que le prix n’a pas varié et nous payons le même prix qu’avant. Nous voyageons juste pour ne pas vivre les difficultés à l’approche de la tabaski car le transport devient difficile», précise ce dernier. Un autre de renchérir: «on ne veut pas vivre des tracasseries liées au transport avec le rush car il reste moins d’une semaine pour la tabaski et si on ne prend garde, on risque de ne pas être au village dans de bonnes conditions».
Des sanctions pour tout contrevenant
Malgré la forte demande, le prix du transport n’a pas connu de hausse, rassure M. Badji, un des responsables de la gare. «Le prix est fixe et homologué. On ne se focalise pas sur les évènements pour hausser le prix. Par exemple pour une 7 place en partance pour Kolda, c’est 17.630 F Cfa, un mini car c’est 14.644 F Cfa et 12.466 pour les 25 places et plus» a laissé entendre M. Badji. Selon lui, des régulateurs sont mis en contribution pour veiller au respect de la mesure qui est prise suite au règlement d’exploitation signées et approuvées par les parties prenantes (gestionnaires, syndicalistes, ministre).
Bref, les prix du transport doivent être respectés et le préfet du département supervise les opérations. Des sanctions sont prévues pour tout contrevenant. Une amende de 100.000 F Cfa est requise pour le bus ‘’horaires’’ qui refuseraient de regagner la gare. Une brigade de maraudage est installée à Diamniadio pour ‘’traquer‘’ ces horaires. Ceux qui n’obtempèrent pas et spéculent sur les prix se verront refuser un bon de sortie comme sanction, or ce sésame est presque un ’’visa’’ pour le transport interurbain.
source: http://www.sudonline.sn/100000-f-d-amendes-et-refus-de-delivrance-de-bons-de-sortie--_a_21058.html
