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Le Plan Sénégal émergent accorde une place de choix à l’agriculture dans les stratégies de développement du pays de Léopold Sédar Senghor. Aussi, pour cette saison, la vallée rizicole de l’Anambé, au sud du Sénégal, a-elle été dotée en matériels agricoles lourds : tracteurs et moissonneuses-batteuses. De même, des semences de riz et les intrants chimiques de traitement et de fertilisation sont mises en place de manière précoce. Tous ces équipements et produits sont fortement subventionnés par l’Etat du Sénégal.
Ainsi le principal écueil (manque d’équipement et de financement), souvent noté par les producteurs de l’Anambé, est levé. Pas étonnant alors que les superficies arables de cette vallée à cheval entre les départements de Vélingara soient, pour une fois, exploitées à leur maximum. Selon Oumar Ly, agent technique à la Société de développement agricole et industrielle du Sénégal (Sodagri), «sur les 5000 ha de terres aménagées disponibles, la Sodagri avait pour objectif, au départ, de faire emblaver 4000 ha. Jusqu’au 6 août courant, 2800 ha sont emblavés. N’eut été la fréquence rapprochée des pluies, depuis quelques temps, 3000 ha d’emblavures seraient réalisés. Il est toutefois recommandé d’arrêter les semis le 10 août». La saison dernière, dans cette vallée, seuls 1800 ha ont reçu des pousses de riz. La Sodagri n’est pas loin de pavoiser d’avoir atteint ce niveau d’emblavures et déclare vouloir atteindre 22.000 tonnes de riz à la fin des récoltes prochaines, soit un rendement à l’hectare de 5,5 t.
Ce contexte très prometteur de bonnes récoltes n’a pas laissé indifférentes les populations de la commune de Médina Chérif, dans le département de Kolda. Son maire, Mamadou Gano, a renseigné que plus de 2000 ha des terres aménagées se trouvent dans la commune de Médina Chérif. Et que c’est, à son avis, «le combat contre l’insécurité alimentaire est en passe d’être gagné» dans sa localité. Ce natif du village de Anambé, village qui a donné son nom à la vallée rizicole, a fait ces déclarations au cours d’une rencontre avec la presse. M. Gano présentait de nouveaux militants de sa formation politique, l’Apr. Il s’agissait de personnes anonymes et de conseillers municipaux de l’opposition qui sont «attirés à l’Apr par la générosité du Président Macky Sall vis-à-vis du monde rural, de l’Anambé surtout». A propos de ces manifestations de générosité, le jeune maire de Médina Chérif a cité : «la Couverture maladie universelle, les bourses de sécurité familiale, les vivres de soudure, le matériel d’allègement des travaux des femmes et les fortes subventions faites sur les matériels et intrants agricoles.» Le chef de village de Anambé, El Hadji Ibrahima Gano, a noté que le niveau d’emblavures des rizières qui borde la commune de Médina Chérif a rarement été atteint par le passé. Ainsi, le septuagénaire pense-t-il que des promesses de bonnes et abondantes récoltes sont permises dans cette localité et encourage les jeunes à croire aux vertus du travail de la terre plutôt qu’aux mirages de l’émigration.
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source: http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/la-commune-de-medina-cherif-crie-victoire-contre-la-faim