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Mme Dia née Aminata Djigo est une dame jusqu’ici connue dans les milieux féminins Tambacoundois pour son combat en faveur du plein épanouissement des femmes et de la scolarisation des filles. Depuis quelques saisons, elle excelle dans l’entreprenariat agricole pour, dit-elle, «lutter contre l’insécurité alimentaire et promouvoir la richesse à travers l’autonomisation des femmes».
L’agriculture, selon Mme Dia, «c’est d’abord une passion pour être née dans le Fouta et avoir vu mes parents s’atteler à cette activité». Elle a essayé pendant 5 ans des cultures sous pluie et s’est vite rendu compte qu’il fallait maîtriser l’eau. «J’ai introduit un projet à l’UEMOA, en ma qualité de membre du Conseil des collectivités territoriales de ladite institution pour le financement d’un forage, ma requête a été satisfaite, le projet P2RS m’a appuyé en clôturant 1 ha de mon périmètre et en me dotant d’une motopompe», a-t-elle expliqué.
Aujourd’hui, la ferme «Oasis» prend corps avec d’abord des activités maraichères dont les productions sont déjà dans le marché. Mme Dia inscrira son projet dans la dynamique de la lutte contre l’insécurité alimentaire et l’autonomisation des femmes. «Entre autres défis que je compte relever, figure en bonne et due place la promotion des méthodes d’agriculture durable tout comme la sensibilisation des populations de la zone d’implantation du projet et celles migrantes à l’accouchement en milieu hospitalier et à la lutte contre l’excision».
Mme Dia relèvera que «le mouvement associatif féminin, c’est bien en termes de formation et de financement des petits projets de 200 à 300 mille francs. Mais, mon intime conviction est et demeure qu’il faut aller en marge de ces organisations pour entreprendre de grandes choses et réussir. Je sais de quoi je parle pour y avoir milité au moins deux décennies durant».
Présentement, l’entrepreneur agricole s’active dans l’écoulement de sa production maraîchère pour laquelle elle soutiendra n’avoir pas de difficulté majeures car, ayant pris langue avec des intermédiaires crédibles et travailleurs. «Mon objectif, dans les 5 prochaines années, est de devenir un fournisseur incontournable de produits maraichers et fruitiers dans la région, voire dans les pays voisins», a indiqué Mme Dia qui ambitionne de jouer les premiers rôles dans le domaine de l’agro-business dans ce pays, surtout dans la perspective de l’érection de la région en «hub ferroviaire» et la construction de l’université du Sénégal Oriental.
Outre les 10 ha consacrés au maraîchage et aux cultures fourragères, Mme Dia Aminata Djigo compte exceller dans l’arboriculture et l’élevage et indiquer la voie aux jeunes et aux femmes. Comme quoi, il est bien possible d’entreprendre dans ce pays et de réussir.