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L’infirmier chef de poste de Saré Guilé à Tambacounda (Est), Amadou Doucouré, s’est préoccupé dimanche des risques de maladies diarrhéiques et de méningite.‘’Les années passées, la méningite qui sévissait était offensive, c’est la méningite à méningocoques qui se nomme A+ C’’, a-t-il dit lors d’une rencontre tenue à l’intention des populations du quartier Liberté.‘’Nous avons eu à enregistrer un cas qui a été évacué à l’Hôpital régional (en pédiatrie) et (le malade) est finalement sorti sain’’, a-t-il expliqué. Son poste polarise quatre quartiers et 20 villages.Selon M. Doucouré, la méningite qui sévit est importée.
‘’Elle s’appelle W135, n’est pas très dangereuse si on y prend des précautions’’, a-t-il assuré, parlant d’une surveillance épidémiologique précoce.‘’Si le sujet est vite amené au niveau de la structure de santé, et avec les molécules, la situation sera gérée et il n’y aura pas de beaucoup de dégâts.’’Selon l’infirmier, la cause de la méningite à méningocoques est favorisé par certains facteurs comme la poussière et la promiscuité. ‘’Cette méningite n’est pas trop offensive.’’Au cours de la rencontre de sensibilisation, des mesures d’hygiène en période pré-hivernage ont été évoquées pour prévenir les cas de diarrhée à domicile.A cet effet, M. Doucouré a préconisé l’utilisation de l’eau de javel.
‘’Dans les douches, il faut y mettre du savon pour se laver les mains après chaque sortie (…) il faut se prémunir’’, a-t-il lancé.Il a lancé un appel aux populations afin qu’elles ne se rendent pas d’elles-mêmes au niveau des pharmacies pour se procurer de vaccins qui ne serviront à rien.‘’Ces vaccins ne sont pas adaptés au type de méningite qu’est le W135 qui sévit présentement. Les vaccins qui sont disponibles traitent la méningite A+C’’, a-t-il averti.L’infirmier chef de poste a souligné que la sensibilisation est venue à son heure pour permettre aux populations d’être renseignées sur les types de méningites et les mesures idoines à prendre.L’objectif de cette démarche, a-t-il insisté, est de les amener à agir précocement sur les cas cliniques en les transférant au niveau des structures de santé.‘’Là, nous allons sauver les enfants qui sont très menacés, qui seront cliniquement traités pour éviter la propagation. (…)
La meilleure prévention c’est le recours aux soins précoces.’’La responsable du Centre d’énergie solaire et d’hygiène, Fatou Thiam Diallo, a salué cette rencontre d’information et de sensibilisation, estimant qu’elle est venue à son heure au grand bénéfice des populations.‘’Nous saluons cet acte qui permet aux populations de savoir tout sur les maladies qui fatiguent les enfants’’, a-t-elle dit, ajoutant que ‘’celui qui ne connaît pas court des risques’’.
SOURCE: APS