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De nombreux sénégalais comme Moussa Grève avaient installé leurs quartiers dans des sites d'exploitation artisanale d'or établis pour l'essentiel dans la région de Kédougou. Ils sont des centaines et des centaines de jeunes sénégalais comme lui, contrairement à ceux qui soutiennent qu'il n'y a que des étrangers qui y officient qui, avec la fermeture des sites, vont se tourner les pouces, après avoir investi toute leur fortune.
A Sambrambougou où il est basé, à la recherche du métal précieux, Moussa Grève et presque tous les orpailleurs installés là bas n'avaient réalisé que ce site n'était pas dans un couloir officiel d'orpaillage délimité par les services de la Direction des Mines et de la Géologie. Les sites de Douta et de Sambrambougou sont effectivement dans un permis attribué à une compagnie dénommée « Bassari ressources ».
C'est pourquoi, lui et sa vingtaine d'employés dont 3 seulement sont de nationalité guinéenne, soutiendront ne pas comprendre que la puissance publique prennent subitement la décision de fermer ce site. « Nous sommes parfaitement d'accord que l'Etat organise ce secteur en faisant de l'orpaillage une activité saisonnière qui s'arrête durant l'hivernage, mais à notre humble avis, nous devrions être avisés à temps car nous avons investi de l'argent dans ce site », a expliqué Moussa.
Et d'ajouter : « quotidiennement je dépensais 120 000 FCFA, et j'étais au moment de la fermeture du site à 32 millions de nos francs d'investissements ». Moussa Grève et ses employés ont battu le pavé lundi dernier, histoire de protester contre la décision de fermeture du site de Sambrambougou, mais c'était sans compter avec la détermination de la puissance publique. « Une horde de gendarmes, de policiers du Gmi et de parachutistes lourdement armés ont investi le secteur, et un ou deux bulldozers refermaient tranquillement les puits d'orpaillage » , soulignera-t-il.
Moussa avait commencé par Khossanto où avec ses quatre détecteurs de métaux, il avait collecté près d'un kilogramme d'or, ce qui lui a permis d'investir dans l'orpaillage, malheureusement pour lui, il va falloir qu'il se réorganise, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur car il y va aussi de l'intérêt du pays.
source:http://www.sudonline.sn/moussa-gueye-et-plusieurs-autres-jeunes-senegalais-contraints-au-chomage_a_19135.html